Forum Petit Prince Index du Forum Forum Petit Prince
An 195 de la colonisation
Bienvenue à tous !
Pour les nouveaux, les présentations se font
dans l'annonce de "Forum".
Arigatô ^_^
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Fanfiction de Shinigami's Bride : Les yeux du coeur

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forum Petit Prince Index du Forum -> Œuvres diverses
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Shinigami's Bride
bien installé
bien installé


Age: 37
Signe Chinois: Tigre
Inscrit le: 26 Oct 2007
Messages: 91
Localisation: Avec Duo sous la couette ^^

MessagePosté le: Mer Oct 31, 2007 00:21    Sujet du message: Fanfiction de Shinigami's Bride : Les yeux du coeur Répondre en citant

Comme me l'a proposé notre charmante Lih, j'ai décidé de poster ici ma fic basée sur notre manga favori. Elle est encore en cours pour le moment mais j'espère que ces quelques lignes vous satisferont. N'hésitez pas à me faire part de votre avis, c'est le but principal après tout.
Donc voici déjà le premier chapitre, je posterai la suite graduellement.

- Titre : Les yeux du coeur

- Auteur : Shinigami's Bride

- Genre : Romance, yaoï

- Couple : 2x1, 4x3, 2+5, 5x?

- Disclaimer : Les personnages de Gundam Wing ne m'appartiennent pas, l'histoire appartient à l'auteur Shinigami's Bride.


Les yeux du coeur

Nous sommes en l'an 195 AC, dans une forêt reculée des highlands, dans l'une des somptueuses villas de la famille Winner. Tout était paisible à l'intérieur, le jeune Quatre Raberba Winner, dans la cuisine, faisait un peu de thé en compagnie de son coéquipier, Trowa Barton. Heero Yuy, dit le Soldat Parfait, se trouvait dans sa chambre, tapant un énième rapport de mission pendant qu'au salon, Wufei Chang, dit le Dragon, méditait installé sur un canapé. Rien ne venait perturber cette atmosphère détendue lorsqu'on entendit un grand...

BOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUMMMMMMMMMMMMMMMMMMM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ce bruit surprit tellement les habitants que le chinois en tomba de son canapé et un bruit d'assiette brisée retentit dans la cuisine. En entendant le vacarme, Heero descendit en trombe les escaliers, l'arme à la main, et se dirigea vers la source du bruit. Il avisa la porte d'entrée grande ouverte et poussa un soupir d'agacement en apercevant au sol la cause de ce tintamarre.

"Euh... Salut Hee-chan ! Tu pourrais baisser ton arme maintenant, please ?"

Sur le sol, allongé de tout son long, les bras en croix et sa natte à moitié défaite, gisait Duo Maxwell, dit Shinigami, qui regardait son coéquipier avec un sourire crispé. Le japonais rangea son arme, lâcha un "baka" à peine audible avant de revenir sur ses pas, passant devant les 3 autres pilotes sans les voir. Wufei s'avança jusqu'à l'américain, toujours à terre.

- W : Et bien Maxwell, t'en rate vraiment pas une !
- D : Euh... "Bonjour Duo, comment vas-tu ? Tu ne t'es pas fait mal ? Comment s'est passé ta mission ?" Chapeau les mecs, c'est fou ce que je me sens apprécier ! dit-il en se relevant.
- Q : Pardon Duo, est-ce que tu vas bien ? demanda-t-il, en venant l'aider.
- D : Oui Quat-chan, merci de t'inquiéter pour moi, TOI !
- W : Comment t'as fait ton compte pour te retrouver les quatre fers en l'air ? dit-il, un sourire narquois sur ses lèvres.
- D : Aussi surprenant que cela puisse te paraître, mon cher Wuffy, j'ai tout simplement raté une marche et comme la porte n'était pas fermée, je me suis tout naturellement rétallé au sol. La loi de la gravité, tu dois sûrement connaître ?
- W : C'est Wufei !
- D : Non, il me semble que c'est Newton !
- W : MAXWELL !!!
- Q : Calme-toi Wufei ! dit l'arabe en se mettant entre ses deux amis. Wufei retourna dans le salon en grognant sa colère. Duo, tu dois sûrement être fatigué, je vais t'aider à porter tes affaires jusqu'à ta chambre ensuite je te ferai un sandwich si tu as faim.
- D : Je te remercie Q, c'est vrai que cette mission m'a complètement vidé mais je peux me débrouiller tout seul, indique-moi seulement où se trouve ma chambre. Et non, je n'ai pas faim mais je voudrais bien un peu d'aspirine.
- Q : POURQUOI ? TU ES MALADE ??? s'emporta-t-il tout à coup.
- D : Non, j'ai juste un peu mal à la tête, rien de grave, t'en fais pas !
- Q : Si tu le dis. Cette fois, tu as ta propre chambre, c'est la deuxième porte à droite après les escaliers.
- D : Génial, c'est Hee-chan qui doit être content, lui qui en avait marre de me supporter constamment ! souffla-t-il avec dédain en mettant son sac sur le dos.
- Q : Ne dis pas ça !
- D : Arrête Quatre ! Toi comme moi nous savons que Heero ne peut pas me voir. D'ailleurs, je me demande si il existe quelqu'un ou quelque chose qu'il apprécie un tant soin peu autre que son gun ou son laptop adoré qu'il ne quitte jamais.
- Q : Tu es trop dur, Heero fait des efforts pour s'intégrer, il faut lui laisser un peu de temps pour s'habituer.
- D : C'est vrai, j'oubliais que le Soldat Parfait avait toujours travaillé en solo jusqu'à ce qu'on l'enchaîne à quatre parasites dont il n'a cure.
- Q : Ne dis pas des choses pareilles ! Qu'est-ce qui te prend de parler de lui comme ça ?

Duo posa un main lasse sur son front et se massa légèrement les tempes.

- D : Pardonne-moi Quat-chan, mon mal de tête et la fatigue me font dire n'importe quoi. Je ferai mieux d'aller me reposer avant de dire plus de conneries, dit-il en se dirigeant vers l'escalier.
- Q : Ce n'est pas grave. Je t'apporte ton aspirine dans une minute.
- D : Okay !

Sur ce, le natté monta une à une les marches jusqu'à l'étage puis remonta le couloir avant de s'arrêter devant la première porte. En tendant l'oreille, il put entendre les bruits familiers de l'ordinateur du japonais.

- D : Encore sur cette foutue machine ! Il ne se lassera donc jamais !

Il soupira intérieurement et reprit sa route jusqu'à la deuxième porte. Il pénétra dans la chambre, jeta son sac au sol et se planta devant la fenêtre. Il observa longuement le panorama qui s'offrait à lui, une campagne perdue dans les landes, personne à des kilomètres à la ronde. Soudain, son regard accrocha le mouvement de deux oiseaux, batifolant gaiement et faisant mille acrobaties. Quelques fois, les deux animaux se séparaient et volaient chacun de leur côté mais se retrouvaient toujours pour une autre valse aérienne. Devant ce spectacle, Duo ne put réprimer un sourire suivi d'un soupir de bien-être.

- D : Apparemment, y a de l'amour dans l'air ! Pourquoi je dis ça ?! Parce que je soupçonne Quatre d'avoir un faible pour notre grand méché, vu les regards qu'il lui lance quand il a le dos tourné, et y a de grandes chances que ce soit réciproque. Wufei cache bien son jeu mais je l'ai déjà entendu soupirer et avoir les yeux perdu dans le vide, il doit sûrement avoir quelqu'un en tête dans ces moments-là. Quand à Heero, il est en adoration pour son ordinateur. Je sais ce n'est pas un être vivant mais il le traite avec beaucoup plus de respect que la plupart des gens, comme si il était vivant. Et moi, et bien, il a fallu que je tombe amoureux de notre iceberg national !!! Sur tous les humains qui peuplent cette planète, il a fallu que je craque pour le plus insensible de tous. Je dois vraiment être un baka comme il le dit.

Sur cette dernière pensée, on vint frapper à sa porte. Un petit blond aux yeux turquoise entra dans la pièce, un verre d'eau et une aspirine à la main.

- D : Merci Kitty-kat, tu me sauves la vie !
- Q : Tu crois pas que t'exagère un peu.
- D : On voit bien que t'es pas à ma place !

Duo prit l'aspirine et avala le verre d'eau cul sec. Puis il le rendit à l'arabe et s'assit sur son lit. Voyant son ami peu enclin à discuter d'avantage, Quatre ferma les rideaux et laissa l'américain. Duo s'allongea sur le lit et observa le plafond au dessus de lui. Il entendit dans le couloir l'arabe prévenir le japonais que le thé était prêt, suivi de ses pas s'éloignant dans les escaliers. A la pensée de savoir le Soldat Parfait dans la chambre juste à côté de la sienne, Duo essaya de refouler le flot de tristesse qui l'envahissait chaque fois qu'il pensait à lui.

- D : Heero... Si tu savais à quel point je t'aime... Pourquoi faut-il que je t'aime toi alors que tu ne cesses de te montrer froid et blessant avec moi ? Tu ne vois en moi que l'assassin, la parfaite machine à tuer, alors que j'aimerais tellement avoir ton amitié, rien que cela me suffirait amplement. Mais toi, tu me rejettes. Si tu savais à quel point je souffre de ton indifférence. Et cette satanée migraine qui n'arrange vraiment pas les choses. C'est la troisième fois en deux semaines que ça m'arrive. Je commence vraiment à me demander si je ne couve pas quelque chose mais il vaut mieux que je ne dise rien. Quatre s'inquièterait sûrement plus qu'il ne faudrait, Wufei me prendrait sûrement pour un faible, plaisir que je ne lui ferai pas, et Heero serait capable de demander ma mise à pied, chose que je ne veux surtout pas. Je ne veux pas être séparer de lui. Même si il doit ne jamais avoir de sentiment pour moi, je tiens à rester à ses côtés. Je ne peux imaginer ce que je deviendrais si par malheur je ne pouvais plus vivre à ses côtés, si par malheur il m'était enlevé. Je crois que je ne le supporterais pas.

Peu à peu, les paupières du natté se firent de plus en plus lourde jusqu'à ce qu'il se laisse entraîner dans les limbes du sommeil.

Pendant ce temps, au salon :

- W : Winner, on peut savoir ce qui te tracasse ?
- Q : C'est Duo, il ne va pas trés bien.
- T : Il te l'a dit lui-même, ce n'est qu'un simple mal de tête.
- Q : Non, je ne parlais pas de ça ! Lorsque je suis monté lui apporter son aspirine, il était devant sa fenêtre entrain de fixer l'horizon et j'ai ressentit comme une grande tristesse émanée de lui.
- W : Maxwell nous piquerait une petite déprime ?! Oh mon dieu, il faut faire quelque chose vite ! ironisa le chinois.
- Q : Je ne plaisante pas Wufei ! Ces temps-ci, je le trouve de plus en plus lunatique. Il ne cesse de passer du rire aux larmes sans raison et il s'isole souvent. Il y a quelque chose qui ne va pas...
- T : Est-ce que Duo t'a dit lui même qu'il avait des problèmes ?
- Q : Non mais...
- T : Alors il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Tu connais bien Duo, étant son meilleur ami, tu sais bien que si il avait un problème, il viendrait tout de suite t'en parler.
- Q : Je sais mais je ne peux m'empêcher de me faire du soucis pour lui, je n'aime pas le voir comme ça.
- W : Barton a raison Winner. Si Maxwell avait un quelconque problème, il viendrait aussitôt se confier à toi. Cette guerre met nos nerfs à rude épreuve, Maxwell ne fait pas exception. Laissons-le se reposer de sa mission et je parie que demain il aura retrouver toute son énergie. A mon grand malheur rajouta-t-il mentalement.
- Q : J'espère que vous avez raison.

Sur ce, les trois amis se replongèrent dans leur tasse de thé, ignorant qu'une quatrième personne n'avait rien raté de leur discussion. Dissimulé dans le couloir menant au salon, Heero avait surpris la conversation et n'avait pas voulu se montrer de peur de les voir changer de sujet à cause de sa présence. Il se mit lui-même à réfléchir sur l'étrange comportement du pilote 02. Il avait aussi remarqué ses changements d'humeur et ses envies de solitudes qui ne lui ressemblaient pas du tout. Il se surprit à s'inquiéter pour lui, lui qui n'avait alors jamais montrer de sentiment humain envers personne, il s'inquiétait du bien-être de l'un de ses équipiers. Que lui arrivait-il ?


A suivre...

Voilà, alors verdict ?
_________________
"I run, I hide but I never lie..."

Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
Sora
Co-fondatrice du Studio S&S
Co-fondatrice du Studio S&S


Age: 38
Signe Chinois: Buffle
Inscrit le: 15 Mar 2006
Messages: 1000

MessagePosté le: Mer Oct 31, 2007 10:42    Sujet du message: Répondre en citant

Aloooors..... N'étant pas fan de yaoi, je vais me montrer aussi objective que possible, en me fondant sur ce que tu annonces.

Genre : romance, yaoi -> La romance est très clairement là. Il suffit de lire les monologues intérieurs des personnages.
Pour la yaoi, il est là aussi........ mais peut-être que le départ est trop rapide. Tout de suite, on voit que Duo aime passionnément Heero... Heero est froid avec lui.... Bon, j'imagine que tu es sans doute pressée d'arriver aux longues scènes de romance mais.... les lecteurs aiment parfois qu'on les fasse languir.... qu'on les surprenne... A toi de voir, quel est ton style !

Les couples : Duo/Heero....c'est clair et net.

Trowa/Quatre, c'est bien que ce ne soit pas évident dès le début. Pour l'instant, leur relation se limite à ce qu'il y a dans la série et si tu n'annonçais pas les couples, on pourrait croire qu'il ne va rien se passer entre eux.... D'ailleurs, si tu n'annonçais pas les couples dès le début, ce serait une bonne façon de ménager le suspense.

Duo/Wufei : Aucun indice apparent. (Sauf si on fonde sur la grande preuve classique : "ils se disputent, donc ils s'aiment") Ca laisse présager des jalousies, des âmes torturées et de lonnnnngs monologues sentimentals.

Wufei/? : Ca veut dire qu'il va obligatoirement être casé avec quelqu'un ? Ce n'est pas une obligation, tu sais...

-> Sur les couples en général, je pense que tu n'es pas obligée de les annoncer dès le début. (En intro) Je sais que c'est que tout le monde fait et que c'est une façon d'attirer les lecteurs mais........ le suspense en pâtit beaucoup et c'est vraiment dommage.

Que dire d'autre ? ... Les phrases sont simples et pas alambiquées. C'est du français correct, pas de style sms et surtout, ce qui me fait soupirer de soulagement à la fin de ce chapitre, c'est que tu as choisi de ne pas donner dans l'humour outrancier, c'est à dire de déguiser Duo en clown... de ne pas transformer Wufei en pelote de nerfs... (Enfin... pas trop.) Quatre s'inquiète pour Duo, mais il ne s'est pas métamorphosé en serpillère, et rien que pour ça, je te remercie énormément !

Sinon... j'aurais bien sûr quelques trucs à critiquer, du point de vue du OOC mais ça, c'est TA façon d'interpréter et d'adapter les personnages alors... J'imagine que ce n'est pas bien grave. Ce Duo est TON Duo, ton fiancé alors tu peux le modeler à ta guise. Et ce Heero, ce Wufei, etc... Ce sont TES personnages. (On aura beau toujours faire un disclaimer, les personnages de gundam wing que nous utilisons dans nos fics sont toujours NOS personnages.)

Donc... voilà pour les personnages.

Au niveau de l'action, je dirai que à part la romance, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Voilà ce que, en tant que lectrice, j'attend dans la suite de ta fic :

- Les migraines de Duo vont devenir plus graves et tout le monde va être aux petits soins pour lui.

- Heero va lâcher son ordi pour lui tenir compagnie des nuits entières (et plus si affinités) et Duo sera immensément heureux, car c'était le rêve de sa vie.

- Wufei sera très jaloux.... Il se battra sans doute avec Heero. Peut-être qu'il aggressera sexuellement Duo... Comme tu n'as pas annoncé le "rating" de la fic, c'est un des mystères de la fic.

- L'état de Duo va sûrement atteindre un seuil si grave que Quatre en sera follement inquiet, mais Trowa sera là pour le réconforter.

- Wufei finira................... On ne sait pas avec qui. Si l'intrigue ne parle que de la maladie de Duo, peut-être qu'une certaine femme médecin de l'Alliance portera secours à la bande et Wufei finira avec elle ? Ou... peut-être pas.

-> En fait, il y a de grandes chances pour que ça ne se passe pas du tout comme ça. J'ai juste écrit tout ça pour te montrer qu'un lecteur peut deviner facilement beaucoup de choses sur ton histoire à part de ce que tu as écrit. C'est à la fois une bonne chose car trop peu d'informations ne donnerait pas envie de lire la suite mais il faut que tu fasses bien attention :
- ménages ton scénario
- prépares des effets de suspense
- secoues un peu la psychologie des personnages de sorte qu'ils deviennent imprévisibles pour les lecteurs. (Sinon suspendre l'action à un moment où un perso doit faire un choix ne servira à rien, car le lecteur pourra deviner son choix à l'avance)
- ajoutes "quelque chose" pour démarquer ta fic des autres ou ralentir la romance (De l'action, un problème à régler)

Voilàààà ! Je ne sais pas quoi dire d'autre... J'espère que mon jugement ne sera pas trop blessant pour toi. Je ne pense pas avoir été méchante de toute façon et puis, je ne me fonde que sur le premier chapitre. On verra ce que nous réserve la suite !

J'attends la suite pour voir le déroulement de cette fic... A bientôt !
_________________
Retrouvez toutes mes photos et scantrad sur mon compte imageshack : http://profile.imageshack.us/user/sora278/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
Lih
Intergalactic coconut pro du floodage
Intergalactic coconut pro du floodage


Age: 38
Signe Chinois: Tigre
Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 2297
Localisation: où personne ne peut me trouver

MessagePosté le: Mer Oct 31, 2007 11:25    Sujet du message: Répondre en citant

ça me fait penser un truc, en tant que (maso) lectrice, ce que j'aime particulierement ( et en fait j'adore ça dans les films aussi) c'est que l'histoire nous mene sur une piste, qu'on ai l'impression de tenir les clés et de savoir ce qui va se passer et là... BAM! on a tout faux!

bon évidemment, ça présume de faire un big scénar à la base pour ne pas soit même se paumer dans l'ecriture

mais voila, je voulais juste ajouter ça ^^

en référence : le drama unfair qui est un tres beau model de scenar qui nous empêche bien de tourner en rond ^^
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Néfertari Yuy
"myuy... heero quoi ?"



Age: 40
Signe Chinois: Cochon
Inscrit le: 08 Aoû 2006
Messages: 2675
Localisation: 1290 ans av. J-C avec Ramsès Yuy

MessagePosté le: Mer Oct 31, 2007 11:55    Sujet du message: Répondre en citant

- W : C'est Wufei !
- D : Non, il me semble que c'est Newton !
j'ai lâché un de ces rires ^__^ trop fort ta réplique lol

Sora je ne sais que dire ... waoh tu as intégralement exprimé ce que je n'aurais su dire. Tu as mis les mots sur mon ressentie !

donc voilà Shinigami's Bride, je pense exactement la même chose que Sora ^^

je vais juste réitérer le fait que c'est bon de voir du français *j'ai pas dit que je faisais jamais de fotes <= lol* seulement, c'est tellement plus agréable à lire quand une fic est rédigé "normalement" si je puis dire ! ^^

je ne sais pas ce que sera ta suite, j'attends ça, demo j'aodre tes idées Sora *miam*
_________________

Aller, hauts les cœurs ! Le sort en est jeté à présent, et que la victoire soit à nous !
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Shinigami's Bride
bien installé
bien installé


Age: 37
Signe Chinois: Tigre
Inscrit le: 26 Oct 2007
Messages: 91
Localisation: Avec Duo sous la couette ^^

MessagePosté le: Ven Nov 02, 2007 15:00    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Sora, ta critique est de loin la plus longue et la plus pertinente qu'il m'ait été donner de voir. Tu as raison sur certain point, si je dis dés le départ que Duo aime Heero c'est surtout que dans mon histoire, notre natté est amoureux de lui depuis le premier jour, il est donc inutile de tergiverser longtemps sur des "est-ce que je l'aime ou pas ?" quand pour moi la situation est trés claire.
Si j'ai annoncé les couples dés le début, c'est une habitude que j'ai prise sur FF.net où il faut faire un descriptif général de l'histoire avant.
Pour le Wufei/?, j'ai bien l'intention de le mettre en couple avec quelqu'un et je tenais à garder le mystère sur l'identité de la personne.
Tu as raison, d'un point de vue personnel, ce sont effectivement MES personnages que je mets en scène, je ne tiens pas vraiment compte de leur vrai caractère et je les façonne à ma sauce.
Pour l'action future de ma fic, je ne peux en dire plus si ce n'est que tu vas devoir attendre la suite.
Lih, j'espère réussir à te surprendre. Dans le cas contraire, je te prie de m'en excuser.
Enfin Néfertary Yuy, contente que ma réplique t'ait plu. J'ai beaucoup cogiter pour la trouver.

Sans plus attendre, voici le chapitre 2 (j'espère qu'il vous plaira)


Lorsque Duo rouvrit les yeux, il avait la tête encore engourdie par sa migraine. D'un mouvement assez pénible de la tête, il regarda le réveil posé sur sa table de nuit qui affichait : 10h30. D'après la lueur qui filtrait par les rideaux, il en conclut que c'était le matin et qu'il avait dormi presque 24 heures. Ce fut non sans peine qu'il se leva et prit le chemin de la salle de bain. Il regarda son reflet dans le miroir qui lui renvoyait l'image de son visage encore marqué par la fatigue de sa dernière mission. Lentement, il défit sa natte puis se déshabilla avant de pénétrer dans la douche. Il y resta une bonne heure, l'eau relaxant ses muscles endoloris. Il se sécha sommairement, se contentant de garder une serviette sur la tête pour ses cheveux, puis il enfila un jean moulant et un t-shirt noir avec un col en V mettant en valeur sa fine musculature. En sortant de la salle de bain, il jeta un dernier coup d'oeil au réveil qui affichait maintenant 11h45. Ses amis devaient sûrement être dans la cuisine entrain de préparer le repas, d'ailleurs son estomac lui fit part de son mécontentement de n'avoir toujours pas reçu sa pitance. Doucement, il descendit les escaliers et, attiré par l'odeur du café, il se dirigea vers la cuisine où il ne trouva personne. Cela lui sembla très curieux. Il allait faire demi-tour quand il remarqua sur la table de la cuisine un petit mot écrit de la main de Quatre.

"Nous sommes partis faire quelques courses.
Nous revenons le plus vite possible.
Il y a des biscuits dans l'armoire si tu as faim et du café.
A tout à l'heure,
Bisou
Q."


Il ne put réprimer un sourire devant autant de prévenance. Sacré Quatre, il pensait vraiment à tout. Suivant les instructions, il s'empara de la boîte de gâteaux et se servit une tasse de café. Après un petit déjeuner tardif, il décida de visiter les lieux, n'ayant eu qu'un bref aperçu à son arrivée. Il se diriga donc vers le salon. Celui-ci était peut-être moins luxueux que ceux rencontrés dans les précédentes demeures de l'Arabe mais Duo siffla d'admiration devant tant de richesse. Il avait beau avoir l'habitude mais ça lui faisait toujours cet effet à chaque fois. Lui qui avait toujours vécu avec moins que le stricte minimum, il avait l'impression de pénétrer dans la caverne d'Alibaba. Dépassant son admiration, il scruta plus attentivement la pièce et son regard s'arrêta sur le fond de la pièce. C'était une immense baie vitrée qui donnait sur la vallée, permettant à la lumière du jour d'envahir tout l'espace. Mais ce qui retint son attention, était la présence d'un magnifique piano à queue placé devant l'espace vitré. Duo s'avança jusqu'à lui, comme attirer par un aimant, et ouvrit le couvercle. Doucement, il se mit à caresser du bout des doigts la surface lisse des touches de l'instrument, se laissant envahir par un sentiment de nostalgie. Depuis combien de temps n'avait-il plus approcher un piano ? A cette pensée, il se revit à l'époque de l'église Maxwell, son visage s'illuminait chaque fois qu'il écoutait Soeur Hélène jouer sur celui de l'orphelinat. Voyant son intérêt, elle lui avait proposé de lui apprendre à jouer. Il était tellement heureux lorsqu'il se retrouvait assis à côté d'elle à jouer un morceau à quatre mains. Il s'était montrer un élève trés assidu et s'était terriblement impliqué pour la rendre fière au point qu'il pouvait au bout de quatre mois jouer tout seul des morceaux longs et souvent trés techniques. Soeur Hélène disait de lui qu'il avait reçu un vrai don du ciel. Il revit son sourire rayonnant lorsqu'il jouait uniquement pour elle. Inconsciemment, il appuya davantage sur l'une des touches puis sur une autre, et encore une autre. Chaque son semblait le transporter de plus en plus vers ses souvenirs. Cédant à une pulsion, il s'assit face au piano et commença à pianoter sur les touches et au fur et à mesure une douce mélodie s'éleva dans les airs. Il retrouvait peu à peu ce sentiment de paix, de bien être qui lui avait tant manqué. Fermant les yeux de délectation, il se laissa peu à peu gagner par la passion, accélérant le rythme de la musique, déversant dans chaque note toutes ses émotions.

Au même moment, une voiture arriva en vue de la villa. Le véhicule se stoppa une fois dans le garage se trouvant à plusieurs mètres de la maison et quatre jeunes garçons en sortirent, la fatigue se lisait sur leurs visages.

- W : Je ne suis pas mécontent d'être enfin arriver, souffla-t-il, soulagé.
- Q : Moi non plus. Pfiioooooooouuuuuuuu... Devoir passer presque trois heures dans une voiture parce que la seule ville de la région se trouve à une centaine de kilomètre de la villa, que c'est épuisant. Je crois que même Duo ne l'aurait pas supporté.
- W : Et heureusement que Maxwell n'était pas avec nous sinon c'est moi qui ne l'aurait pas supporté !

Quatre s'imagina bien l'attitude que son ami aurait eu pendant le voyage. Confiné dans un espace clos pendant une période assez longue, le natté s'en serait sûrement pris aux nerfs de ce pauvre Wufei à défaut de pouvoir se distraire, le taquinant sans vergogne, l'accablant de surnoms tous plus ridicules les uns que les autres et l'assommant de ses plaintes. A cette vision, il ne put réprimer un petit rire à la barbe du chinois qui pesta de plus bel. Pendant ce temps, Heero et Trowa commençaient à décharger la voiture et aprés avoir distribuer la part des charges, tous les quatre se dirigèrent vers la maison. Heero en tête marchait d'un pas lent et régulier quand il se stoppa net devant ses équipiers. Ceux-ci sursautèrent en même temps et manquèrent de lâcher leurs fardeaux, surpris par le geste du japonais.

- W : Yuy, t'es dingue ! On peut savoir ce qui t'a pris ?!!

Mais ce fut le silence qui lui répondit. Quatre commença à s'inquiéter.

- Q : Heero ! Que t'arrive-t-il ? Il y a quelque chose qui ...
- H : Chuuuut ! le coupa-t-il.

L'attitude du japonais était des plus déroutantes. Voyant que celui-ci s'obstinait à ne pas répondre, Trowa intervint.

- T : Heero ? Qu'est ce qui se passe ?

Alors le japonais se tourna vers ses équipiers.

- H : Vous n'entendez rien ?

A ces mots, les trois pilotes tendirent l'oreille à la recherche d'un quelconque bruit qui aurait pu justifier la réaction du Soldat Parfait. Mais à part le bruissement du vent dans les branches, il n'y avait que le silence autour d'eux. Voulant enfin comprendre pourquoi le japonais s'était stoppé, Quatre voulut lui demander ce qu'il avait entendu pour se mettre dans cet état quand une faible mélodie commença à s'élever dans les airs.

- Q : Vous entendez ça ?
- W : Oui. Qu'est ce que c'est ?
- T : C'est un piano.

Heero ne disait rien. Alors qu'il marchait en tête du groupe, il avait entendu un drôle de son, aiguë et bref. Il n'y fit pas attention jusqu'à ce qu'un autre son lui vienne, plus grave mais tout aussi bref que le premier, puis encore un autre. C'est là qu'il se stoppa pour mieux entendre et tenter de trouver l'origine des sons. Mais il n'entendit plus rien, les sons s'étaient arrêtés. Alors qu'il s'apprêtait à expliquer à ses équipiers pourquoi il s'était arrêté aussi brutalement, les sons revinrent mais plus réguliers, suivant un rythme doux et soutenu, formant ainsi une magnifique mélodie. Lorsqu'il entendit Trowa dire "C'est un piano.", il chercha dans sa mémoire où il avait vu un piano dernièrement et il se souvint qu'un piano à queue se trouvait justement dans le salon de la villa. N'y tenant plus, il se remit en marche vers la demeure, les trois pilotes à sa suite. Plus ils se rapprochaient de la maison, plus la mélodie était distincte. Une fois devant la porte d'entrée, il somma aux autres pilotes de faire le moins de bruit possible puis il ouvrit la porte et pénétra dans la villa. Une fois à l'intérieur, les quatre pilotes se figèrent devant la vision qui leur était offerte. Duo, les cheveux dénattés, se trouvait assis au piano du salon et jouait avec douceur et frénésie de l'instrument, les yeux fermés et un sourire qu'ils ne lui connaissaient pas, illuminait son visage. Aucun d'eux n'osa faire un geste de peur de voir la magie de cette scène disparaître, ils l'écoutèrent avec beaucoup d'attention, se laissant emporter dans l'univers de l'américain. L'empathe ressentit en plusieurs vagues successives les sentiments de son ami à travers sa musique, bien-être, amour, tristesse, mélancolie... Tout son être lui criait de l'approcher, de ressentir encore plus. Il posa délicatement son paquet au sol, s'approcha lentement de l'américain, faisant attention de ne faire aucun bruit. Lorsqu'il arriva à sa hauteur, il vit une larme glisser le long de la joue de son ami. Dans un élan de tendresse, il avança la main jusqu'à son visage et captura la larme du bout de son index. Mais à son contact, Duo sursauta violemment et referma le couvercle du piano. Il regarda Quatre droit dans les yeux, complètement perdu. Ils étaient là, tous les quatre, et l'avaient écouté. Il avait oublié le temps d'une chanson la guerre, Oz, les gundams, les meurtres et était redevenu le petit Duo fragile de l'église Maxwell au point qu'il n'avait pas sentit la présence de ses équipiers dans la pièce. Mais le regard inquiet de son ami le ramena à la dure réalité et il se dépêcha de se recomposer son masque de Joker.

- D : Euh... Salut les gars ! Déjà rentré ?

Mais aucun ne lui répondit. Ils le regardaient tous avec des yeux grands comme des soucoupes. A croire qu'ils avaient vu un fantôme. La palme revint sans conteste à Wufei qui avait l'air d'un poisson hors de l'eau, ouvrant et fermant la bouche sans un son et qui le regardait comme si c'était la première fois qu'il le voyait.

- D : Feifei, ferme la bouche t'en mets partout ! Je te préviens c'est pas moi qui nettoie aprés !
- W : C'EST WUFEI, MAXWELL !!!
- D : Ah bah au moins t'as pas perdu ta langue ! ricana-t-il. Et je savais pas que t'avais le même nom de famille que moi !
- W : Grrrrrrrrrrrrrrrrr !!!
- D : Je plaisante !!! Sinon je peux savoir pourquoi vous me regardez comme ça ?
- Q : Euh... C'est à dire que tu nous as surpris. Tu ne nous avais pas dit que tu savais jouer du piano. Pourquoi ne pas l'avoir fait avant ?

Duo hésita avant de répondre :

- D : Tout simplement parce que je n'en voyais pas l'utilité. D'ailleurs vous auriez pu tout aussi bien lire mon dossier personnel que vous n'y trouveriez aucune allusion. N'est-ce pas Hee-chan ?!

Les trois paires d'yeux fixèrent alors le japonais qui avait froncé les sourcils. Il savait donc qu'il avait lu son dossier personnel. Ne voulant pas en dire plus, il se contenta d'acquiescer d'un hochement de tête.

- D : Tu vois ! Même papy G l'ignore alors pas de quoi fouetter un chat ! On a tous nos petits secrets et je suis sûr qu'il en est de même pour vous tous. Vous n'allez pas me faire croire qu'il n'y a pas une ou deux choses qui ne figurent pas dans votre dossier que vous gardez pour vous ?!

A ces mots, les quatre pilotes s'observèrent un instant avant de détourner les yeux. Certes il existait beaucoup de choses sur le passé des quatre pilotes qui ne figuraient pas dans leurs dossiers mais le fait que ce soit Duo qui en parle si ouvertement leur fit comprendre qu'ils ne se connaissaient pas réellement.

- D : A voir vos têtes, j'ai sûrement tapé dans le mille.
- Q : J'avoue que tu n'as pas tort mais en ce qui te concerne, connaissant ma passion pour la musique, pourquoi ne pas être venu me faire partager tes talents ? J'en aurais été plus que ravi.
- D : Et quitter l'image du baka natté inculte et immature qui fait mon succés ?! Non j'y suis trop attaché !!! A vrai dire si je ne te l'ai pas dit avant c'est parce que je n'avais plus touché un piano depuis trés longtemps et encore, lorsque je le pouvais, je m'arrangeais pour être seul dans ces moments-là. D'où ma surprise lorsque je vous ai vu. Mais si il n'y a que ça pour te faire plaisir, je serais plus que ravi de pouvoir partager cela avec toi, mon petit Quat-chan ! Mais pour l'heure, je vais dans ma chambre finir de me sécher les cheveux ! dit-il en replaçant la serviette qui était tombée sur ses épaules, sur ses cheveux.
- Q : D'accord ! Moi je vais préparer le repas. Trowa, tu m'aides ? demanda-t-il en se dirigeant vers la cuisine.
- T : Hn !

Sur ce, Duo se leva et partit en direction du couloir. Wufei suivit les deux autres dans la cuisine tandis que Heero restait sur le pas de la porte reliant le couloir au salon. Lorsque l'américain arriva à sa hauteur, il lui posa la question qui lui brûlait les lèvres :

- H : Comment as-tu su ?

Duo se stoppa et lui fit face, un sourire énigmatique peint sur son visage.

- D : Comment j'ai su que tu avais fouillé dans mon dossier personnel ?

Un instant, leurs regards s'accrochèrent quelques secondes qui parurent une éternité pour le japonais. Ce regard... Jamais Heero ne lui avait vu ce regard. Cet océan améthyste qui le fixait ardemment, comme cherchant à sonder son âme. Il sentit un frisson le parcourir des pieds à la tête en contradiction avec l'étrange chaleur qui le prenait au corps.

- H : Hn ! réussit-il finalement à dire.

Le sourire de Duo s'étira davantage à cette réponse. Alors comme ça, Mr-Heero-Yuy-Je-suis-le-soldat-parfait-à-qui-rien-n'échappe voulait savoir comment le baka qu'il était, avait pu découvrir son petit secret. Sentir le japonais s'intéresser enfin à lui, lui procurait une telle joie qu'il se retenait difficilement de sauter dans tous les sens en criant YATTAAAAAA. Mais devant l'éloquence de son partenaire et l'impatience qu'il lisait dans ses yeux, il ne voulut pas tenter le diable et décida d'abréger son attente.

- D : Comme je l'ai dit précédemment, nous avons tous nos petits secrets. Je ne te dirai pas comment je l'ai découvert, je préfère garder le mystère. Mais sache que même si je ne l'avais pas su, te connaissant, je me doutais que tu l'aurais fait tôt où tard. Et puis, si ça se trouve, j'ai peut-être lu ton dossier personnel moi aussi, qui sait ? Mais je paris qu'il n'est pas dûment complété, n'ai-je pas raison ?

Le japonais ne répondit rien mais Duo le vit lever un sourcil, preuve de sa clairvoyance.

- D : Qui ne dit mot, consent ! Tu es quelqu'un de trés mystérieux Heero mais je le suis tout autant que toi. Je pense que malgré tout ton savoir faire tu ne puisse jamais percer à jour l'énigme que je suis.
- H : Est-ce que c'est un défi ?
- D : Non, c'est une constatation ! Et ne crois pas que je me vante de pouvoir te percer à jour ! Je n'irais jamais jusque là. Ça, il y a longtemps que j'ai abandonné...

Il avait murmuré ces derniers mots mais cela n'échappa pas à l'ouïe fine du Soldat Parfait. Et avant qu'il n'ait pu rétorquer quoi que ce soit, Duo s'était éloigné et montait les marches menant à l'étage. L'américain se dirigea vers sa chambre mais alors qu'il arrivait à la porte, un vertige le prit et sa vue s'obscurcit quelques secondes. Il prit appui sur le mur et attendit que cela passe. Lorsque sa vue redevint normale, il pénétra dans sa chambre, ferma la porte et se laissa glisser contre elle haletant. Il regarda ses mains qui tremblaient encore sous l'émotion et murmura :

- D : Mon Dieu ! Qu'est-ce qui m'arrive ?


A suivre...
_________________
"I run, I hide but I never lie..."

Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
Lih
Intergalactic coconut pro du floodage
Intergalactic coconut pro du floodage


Age: 38
Signe Chinois: Tigre
Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 2297
Localisation: où personne ne peut me trouver

MessagePosté le: Ven Nov 02, 2007 21:21    Sujet du message: Répondre en citant

la lectrice la plus chiante que tu n'es jamais connu est de retour XP

bon en fait, je vais essayer une nouvelle technique pour ne rien oublier : commenter au fur et à mesure de la fic

donc ça va surement être desordonné, mais au moins y'aura tout ^^

encore une fois, je ne fais pas ça pour te démonter mais pour te donner une vision plus extérieure des choses

et puis ça fait tout de même presque 4 ans que j'écris et même si moi je n'arrive pas à monter quelque chose de potable, je peux toujours te dire ce que je ressen en te lisant ^^

cesse de blablatage, place aux commentaires :

1°)
Citation:
il avait la tête encore engourdie par sa migraine. D'un mouvement assez pénible de la tête


bon, j'ai dit que j'étais chiante hein ^^

en fait, je suis assez sensible aux répétitions, et là, le mot tête et là, le voir deux fois sur la même ligne, ça me titille.

peut être qu'il aurait été plus léger de supprimer simplement le deuxième "tête"

2°) deuxième pinaillage ( et là, je sens qu'il y a une enorme faute! mdr) je trouve encore un peu lourd d'écrire : il fait ça et puis il fait ça et puis il fait ça...

pour ce passage
Citation:
D'après la lueur qui filtrait par les rideaux, il en conclut que c'était le matin et qu'il avait dormi presque 24 heures. Ce fut non sans peine qu'il se leva et prit le chemin de la salle de bain. Il regarda son reflet dans le miroir qui lui renvoyait l'image de son visage encore marqué par la fatigue de sa dernière mission. Lentement, il défit sa natte puis se déshabilla avant de pénétrer dans la douche.


j'aurai plutôt écrit :

la lueur du soleil filtrait par les rideaux, c'était le matin, il avait surement dormir plus de 24h. Ce ne fut pas sans peine qu'il se leva et prit le chemin de la salle de bain. Le reflet dans le miroir lui renvoyait l'image d'un visage encore marqué par la fatigue de la dernière mission qu'il avait effectué.Lentement, il défit sa natte puis se déshabilla avant de pénétrer dans la douche.

ce n'est qu'un exemple, ne t'inquiète pas, je ne vais pas réecrire ta fic hein ^^

mais c'est juste pour te montrer que ça soulage un peu la narration que le narrateur lui même dise ce que duo voit, comme ça le lecteur à l'impression de voir aussi ce que le personnage voit. C'est un peu aussi pour que le lecteur réussisse à se mettre plus facilement dans la peau du personnage et par la même dans l'histoire.
Si tu mets à chaque fois "il fait machin" "il voit truc" tu comprends, le lecteur il voit un duo qui fait quelque chose, il assiste à la scene mais ne la ressent pas.

Citation:
Mais le regard inquiet de son ami le ramena à la dure réalité et il se dépêcha de se recomposer son masque de Joker.


en toute sincérité, le terme joker est à éviter. Essai de faire plus dans la finesse, genre : "mais le regard inquiet de son ami le ramena à la dure réalité. Il s'efforça alors en hate à recouvrir une attitude plus habituelle, une attitude qui ne laisserai rien deviner de ses états d'âme"

et en plus, tu gagnes en longueur, et la longeur, c'est important :p ( les pervers, sortez! je ne pensais pas à ça!)

Citation:
Et quitter l'image du baka natté inculte et immature qui fait mon succés ?! Non j'y suis trop attaché !!!


et nous aussi!!!!!! XP

Citation:
dit-il en replaçant la serviette qui était tombée sur ses épaules, sur ses cheveux.


petite maladresse qui pourrait être corrigée par une phrase du genre : "dit-il en remplaçant sur ses cheveux, la serviette qui était précédemment tombée sur ses épaules.


et voilaaaaaaa la chieuse a terminé :p

bon, y'a quand même pas mal de points positifs, comme le vocabulaire simple mais varié, l'orthographe correcte ( contrairement à ce commentaire bourré de fautes, mais il est tard et je suis fatiguée <--- excuse à deux balles!) les répliques super, et la façon de parler de DUo... j'adore!

pour ma part, j'espere que tu vas me surprendre, que tu vas NOUS surprendre, n'hesite pas à ne pas nous mener la tache facile et à nous berner, tout ça pour une fin grandiose

OK? :p

et si je vais trop loin, que je suis trop casse papattes, n'hesite pas à le dire, et je me maitriserai dans mes commentaires
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Sora
Co-fondatrice du Studio S&S
Co-fondatrice du Studio S&S


Age: 38
Signe Chinois: Buffle
Inscrit le: 15 Mar 2006
Messages: 1000

MessagePosté le: Ven Nov 02, 2007 22:43    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou ! ^^ Moi j'ai décidé de ne pas vraiment commenter la suite de la fic tant que l'action n'aurait pas plus avancer....

Je m'étais dit que je n'allais quand même pas faire une review détaillée du style de ta fic sinon ça pourrait prendre des heures ! Non pas qu'il y ait tant de choses à dire mais comme un chapitre, c'est toujours long...

Cependant, il faut bien avouer que certaines remarques de Lih m'ont sauté aux yeux... ^^°°° Les répétitions, les phrases un peu maladroites... mais ça, ça se corrige en se lisant et en se relisant et en étant INTRANSIGEANTE (Attention à l'orthographe du mot ! N'est-ce pas, Lih ? Twisted Evil ) avec soi-même.

Donc, au final, je ne sais pas trop si je dois relever toutes les phrases qui me paraissent un peu "peu naturelles" ou pas... Vu que "peu naturelles", ça aurait tendance à signifier pour moi que c'est pas ça que MOI je l'aurais dit... Donc ça risque d'être inutile... Je vais juste faire un relevé de phrases ou d'expressions.

- "la tête encore engourdie par sa migraine"
-> C'est juste la construction qui me paraît étrange mais c'est sans doute parce que j'ai peu l'habitude d'employer le mot "engourdi". (Ouais, mes perso sont des flemmards)

- "D'un mouvement assez pénible de la tête, il regarda"
-> Si tu gardes l'expression "d'un mouvement de tête, il regarda" et que tu la places dans un autre contexte, par exemple : "D'un mouvement de texte, je regardais le tableau", cela ne te semble pas étrange ?

- "Il regarda son reflet dans le miroir qui lui renvoyait l'image de son visage..."
-> Décomposons la phrase : "il regarda son reflet dans le miroir". Je ne sais pas comment les autres lecteurs peuvent s'imaginer la scène, mais pour moi, le point important de la phrase c'est le reflet. CPour moi, c'est comme si la caméra était placée derrière Duo et nous montrait Duo de dos et le reflet dans le miroir.
Mais ensuite, la phrase continue : "le miroir qui lui renvoyait l'image de son visage"... Ca fait un effet de boucle un peu maladroit. On nous parle deux fois du reflet de Duo.

... En fait, plus je relis cette phrase, plus elle me semble normale ! ^^° lol Mais pourtant, la répétition est physiquement présente... Enfin bon. Passons.

Je suis parfaitement d'accord avec Lih pour sa remarque sur l'emploi du temps de Duo. Si on était dans un film, ce serait une bonne scène d'introduction, pendant le générique... On ne connaît pas encore le personnage, on le voit prendre sa douche... C'est sexy... c'est calme... c'est une nouvelle journée qui commence.... MAIS... là, on est au chapitre 2. Donc, ce personnage, on veut le voir vivre !

Donc, si tu veux absolument raconter ce qu'il fait en détail, soit tu fais des pauses en glissant quelques pensées de Duo au style indirect libre, soit tu mets l'accent sur des trucs intéressants........................

Un exemple tout à fait innocent......................... LA DOUCHE !!!

D'ailleurs, je vais me faire un grannnnd plaisir en développant mon idée :

- Lentement, il défit sa natte, laissant tomber à terre l'élastique qui nouait ses cheveux. Puis il détacha un à un les boutons de sa chemise bordeau. Son torse était couvert de sueur. Il avait mal dormi. D'un geste las, Duo passa une main sur sa poitrine et ses yeux fatigués se posèrent sur son pantalon. Il le déboutonna tout doucement puis fit glisser la fermeture éclair. Tout en se débarrassant de son jean, il retira son caleçon et entra dans la douche. Au début, la fraîcheur de l'eau le fit frissonner puis, il soupira d'aise et se laissa aller à ce moment de bien-être. L'élément liquide avait un don pour l'apaiser... Il étira ses longues jambes et ferma les yeux, caressant son corps endolori. Cette mission l'avait réellement poussé au bout de ses limites. Combien de temps tiendrait-il encore à combattre et à fuir à ce rythme ?

... Heu... je pourrais continuer en détaillant le rhabillage de Duo, mais je vais m'arrêter là ! ^^° lol

Le passage de la cuisine est bien écrit.

Ensuite, cette phrase m'a sauté aux yeux :

"Il avait beau avoir l'habitude mais ça lui faisait toujours cet effet à chaque fois"
-> Je ne suis pas certaine qu'on puisse mettre "mais" après l'expression "avoir beau avoir l'habitude". C'est comme si à la place de "beau avoir", il y avait "bien que". Ca donnerait :

"Bien qu'il avait l'habitude, mais ça lui faisait toujours cet effet à chaque fois."

Attention aussi à la phrase : "Mais ce qui retint son attention, était la présence..." La construction correcte c'est : "ce qui.........c'est....".

"Le véhicule se stoppa" -> Je ne suis pas sûre que ça se dise. En tout cas, pas à l'écrit.

"aprés avoir distribuer la part des charges" -> J'aurais plutôt employé le mot "réparti" à la place de "distribuer" mais si c'est bien le mot précis qui va avec le sens précis que tu veux exprimer alors pas de problème.

Citation:
Mais le regard inquiet de son ami le ramena à la dure réalité et il se dépêcha de se recomposer son masque de Joker.


J'avoue que la première fois que j'ai lu ce chapitre en diagonale, le mot "Joker" m'a tout de suite fait penser au personnage du Joker, dans Batman alors.... Je ne peux qu'approuver la remarque de Lih.

Citation:
Et quitter l'image du baka natté inculte et immature qui fait mon succés ?! Non j'y suis trop attaché !!!


Son succès chez les fanficeuses et leurs lectrices assidues mais pas chez moi en tout cas. Rolling Eyes Aah... Cher OOC... Enfin bon, ce Duo-là est un personnage bien pratique, facile à utiliser et assez efficace pour donner un ressort comique à une fic. C'est donc tout bénéf pour ta fic !

Voilà ! Je vais m'arrêter là ! Le reste est bon au niveau linguistique. Je n'ai pas relevé les fautes d'orthographe car les 9/10 sont juste des participes passés qui ont été mis à l'infinitif. Fais-y donc bien attention.

Pour ma part, je ne suis pas sûre de continuer à faires des remarques sur ta fic, surtout quand ça va tourner à la romance car le yaoi et le OOC surtout, ce n'est pas du tout mon truc. Je sais que Néfy et Lih, qui sont plus là dedans, continueront à te lire avec plaisir alors bonne chance pour la suite !
_________________
Retrouvez toutes mes photos et scantrad sur mon compte imageshack : http://profile.imageshack.us/user/sora278/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
Shinigami's Bride
bien installé
bien installé


Age: 37
Signe Chinois: Tigre
Inscrit le: 26 Oct 2007
Messages: 91
Localisation: Avec Duo sous la couette ^^

MessagePosté le: Sam Nov 03, 2007 05:46    Sujet du message: Répondre en citant

Ola ! Je ne m'apercevais pas que je faisais autant de fautes, ça fait un choc. C'est sûre que vu de cette façon, mes phrases sont un peu écrite à la "voilà que je te pousse". Il aura fallu que vous le remarquiez pour que ça m'explose à la figure.

Pour l'histoire de la douche, pardon mais j'avais pas d'inspiration à ce moment là mais je tâcherai de me rattraper plus tard.
_________________
"I run, I hide but I never lie..."

Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
Shinigami's Bride
bien installé
bien installé


Age: 37
Signe Chinois: Tigre
Inscrit le: 26 Oct 2007
Messages: 91
Localisation: Avec Duo sous la couette ^^

MessagePosté le: Mar Nov 13, 2007 23:11    Sujet du message: Répondre en citant

Ça y est, je vous mets le chapitre 3. J'attends vos commentaires.

Dans la navette qui le conduisait vers L2, Duo regardait par le hublot l'espace infini, fixant un point invisible d'un air soucieux. Un peu plus de deux semaines s'étaient écoulées depuis son concert improvisé dans la villa de Quatre. Et deux semaines qu'il n'avait plus eu de malaise. Il en fut soulagé, pensant qu'il ne s'agissait que d'un mal passager et crut pouvoir le relayer au rang de mauvais souvenir. C'était du moins ce qu'il croyait mais son répit avait prit fin deux jours auparavant et pas de la plus agréable des façons.

/Flashback/

- Bon sang ! Qu'est-ce que je m'ennuie !

Duo soupirait, étendu sur le canapé du salon de leur nouvelle planque. Il était le premier arrivé et cela faisait trois jours qu'il était seul, les quatre autres pilotes partis en mission. Leur retour n'étant programmé que pour le lendemain, Duo s'ennuyait mortellement sans ses camardes. Il avait déjà tout essayer pour se distraire et d'évacuer son trop plein d'énergie : il avait fait des réparations sur son gundam, avait lu tous les bouquins présents dans la maison, avait essayer de s'entraîner seul à la lutte, avait épuisé tout son stock de jeux vidéos, s'était même initié aux joies du ménage en commençant par sa propre chambre qu'il devait partager avec le japonais puis celles des autres et finit par les pièces communes. C'était donc dans une planque incroyablement clean que le natté avait erré depuis des heures avant de s'écrouler sur le canapé.

- Font chier les Mads ! Pouvaient pas me donner de mission ou laisser Heero se débrouiller seul comme il le voulait ! Mais non ! Il a fallu qu'il doive faire équipe avec Wufei cette fois. En attendant moi je m'emmerde tout seul, à parler tout seul comme un baka, comme dirait l'autre. J'espère pour eux qu'ils s'amusent plus que moi. Pour Heero me fait pas de souci, être loin de moi semble lui faire beaucoup de bien à mon grand regret. Wuwu pareil. Quand à Quatre, j'espère qu'il va en profiter pour se rapprocher de son Trowa sinon ils y seront encore dans cent cinquante ans. Les pauvres...

Il ne put réprimer un rire à cette idée. Combien de fois les avait-il surpris en plein matage à l'insu de l'autre ? Combien de fois avait-il fait rougir ce cher Quatre en lui disant à ce moment-là des choses du genre : "elles sont belles les fesses de Tro-Tro, on en mangerait !" ? Le pauvre petit blond battait tous les records de rougeur, une écrevisse avait l'air blanche à côté de lui. Il lui avait souvent proposé de parler de son cas à Trowa mais il refusait toujours poliment et il se désespérait de le voir un jour prendre l'initiative. Il avait voulu parler à Trowa, histoire de tâter le terrain et lui tirer les vers du nez, mais celui-ci était resté de marbre à chaque fois, un vrai mystère ce mec. A la fin, il avait abandonné en concluant " Si ils sont pas capable de se bouger le cul tout seul, c'est pas moi qui vais les porter, qu'ils se débrouillent !". Sur ces entrefaites, il ne faisait plus que les observer et offrir une oreille attentive à Quatre quand il avait besoin de parler mais rien de plus.

- Bon ben je crois que je vais faire une petite sieste dans ma chambre. Ça ne sert à rien de rester là à me morfondre. J'ai l'impression d'être un pauvre petit chien qui pleurniche en attendant ses maîtres, ils sont partis seulement trois jours, c'est pas comme si j'allais mourir de solitude, c'est pas la première fois. Allez Duo, lève ton cul de ce canapé !

Sur ces mots, Duo se leva et partit en direction de sa chambre. Il grimpa un petit escalier qui grinça sous chacun de ses pas.

- The Perfect Soldier a vraiment le chic pour trouver des planques limite pourrave ! Il est peut-être le meilleur quand il s'agit de programmer nos missions mais il a du omettre la notion de confort dans son vocabulaire. La prochaine fois, je demande que ce soit à quelqu'un d'autre de choisir la planque, parce que là j'ai ma dose.

Il ouvrit la porte de sa chambre, qu'il qualifiait de trop spartiate puisqu'elle n'était composée que de deux lits simples, un bureau et d'une salle de bain privée, s'avança jusqu'à son lit et s'étendit de tout son long en travers du matelas. Il poussa un long soupir et ferma les yeux, attendant patiemment que le sommeil vienne le prendre. Mais alors qu'il commençait à s'endormir, une violente douleur à la tête le prit soudainement. Il se redressa aussitôt et se prit la tête entre ses mains, gémissant et haletant sous la souffrance. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il vit l'espace s'obscurcir autour de lui pour disparaître totalement.

- Oh non ! ... Je ne vois plus rien... Il faut que je bouge... que je prévienne quelqu'un... Vviiiiiiiite !!!

Mais le seul moyen de communication qu'il possédait se trouvait dans son gundam. Prenant son courage en main, il se leva difficilement, se dirigea vers la porte, chercha frénétiquement la poignée avant de sortir brusquement de la chambre et de se cogner au mur lui faisant face. Puis il se dirigea à tâtons jusqu'à l'escalier, sa respiration s'accélérant sous l'effet de la panique.

- Calme-toi Duo, calme-toi ! essaya-t-il de se convaincre à mesure qu'il avançait.

Quand il arriva enfin à l'escalier, il prit appui sur le mur et descendit une marche, puis une autre et encore une autre. Mais alors qu'il venait de mettre le pied sur la quatrième marche, le bois céda sous son poids et, ne trouvant aucune attache sur le mur, il bascula la tête en avant. Sa tête heurta durement le coin d'une marche, puis il roula sur lui même avant d'atterrir au pied de l'escalier, face contre terre et sous le choc il s'évanouit. Lorsqu'il reprit connaissance, il fut aveuglé par la lumière ambiante et mit quelques secondes avant que ses yeux ne s'adaptent. Il ignorait où il était et voulut bouger mais quand il se releva en position assise, une fulgurante douleur à la tempe lui rappela sa chute. Il porta sa main à son front et la ramena à son regard couverte de sang. Il se leva et alla dans la cuisine. Il prit un linge qu'il humidifia avant de l'appliquer à sa blessure. Il repartit dans sa chambre, chercha la trousse de secours dans la salle de bain et commença à se soigner devant le miroir. Apparemment, il n'avait qu'une légère coupure au niveau de la tempe droite qui ne nécessitait qu'un pansement. Dés qu'il eut fini, il rangea la boîte et se débarrassa de tout ce qui aurait pu indiquer qu'elle avait servie. Il se regarda dans le miroir et commença à analyser la situation :

- Je ne peux plus l'ignorer à présent. Quelque chose ne va pas chez moi et il faut que cela cesse. Si je ne fais rien, je risque de mettre en danger les autres par la faute de ma négligence. Je dois savoir ce que j'ai et remédier au problème au plus vite. Mais je ne veux pas les inquiéter. Je dois le faire discrètement, sans attirer l'attention, ce qui sera dure avec un japonais qui a l'oeil sur tout et un empathe qui ressent toutes mes émotions en permanence à mes côtés. Comment vais-je m'y prendre ?

Il réfléchit pendant quelques instants, analysant toutes les solutions possibles. Le seul moyen à ses yeux serait de s'absenter quelques temps pour pouvoir aller consulter un médecin mais il lui était formellement interdit de sortir jusqu'à l'envoi de sa prochaine mission.

- Mission... Bien sûr ! Je dois contacter G, lui seul peut m'aider !

Il sortit en trombe de la salle de bain, quitta la planque et courut aussi vite qu'il le put jusqu'à la cachette de son Deathscythe. Une fois à ses pied, il se hissa jusqu'à son cockpit et entama la procédure de communication avec son mentor. Il attendit quelques minutes avant que celui-ci n'apparaisse à son écran.

- G : Qu'est-ce qui se passe gamin ? J'étais en plein travail donc tu as intérêt à avoir une bonne raison pour me déranger. Si c'est pour que je te télécharge un nouveau jeu vidéo, je te le dis tout de suite, c'est non ! Je n'ai pas que ça à f...

Mais G ne termina pas sa phrase à la vue de la blessure de son élève et de son regard désespéré, au bord des larmes.

- G : Duo ! Que t'arrive-t-il ? Parle-moi !
- D : G ! Je vous en supplie, aidez-moi...

Duo lui raconta tout dans les moindres détails, depuis son premier vertige à sa chute dans l'escalier. A mesure qu'il parlait, il voyait le visage de son mentor d'habitude si sérieux s'adoucir et il vit de l'inquiétude dans ses yeux. Ensuite il lui confia son idée point par point.

- G : Je vois, considère que c'est déjà fait. Ton ordre de mission sera programmée pour une durée indéterminée et sera classée secrète de manière à ce que personne ne se doute de la supercherie. Quand veux-tu partir ?
- D : Le plus tôt sera le mieux.
- G : Alors prépare tes affaires pour demain. Une navette part pour L2 demain matin à la première heure. Je vais de ce pas contacter un médecin de mes amis, il s'occupera de toi dés ton arrivée ici.
- D : Merci G. Je ne sais pas ce que j'aurai fait si je ne vous avais pas.
- G : Tu n'as pas à me remercier gamin, vas plutôt te préparer. Je t'attendrais au spatioport.
- D : Bien reçu ! Terminé !

Quelque peu soulagé, Duo retourna à la planque. Il prépara ses affaires et fit disparaître les traces de son accident. Une fois la nuit tombée, il partit se coucher mais il trouva difficilement le sommeil, son esprit trop torturé. Le lendemain matin, il s'éveilla avant les premières lueurs de l'aube. Il rassembla ses affaires prés de la porte d'entrée puis il alla dans la cuisine préparer le petit déjeuner pour ses amis qui n'allaient plus tarder à rentrer. Quand il eut fini, il revêtit sa tenue de prêtre et partit en direction de son gundam, son sac sur l'épaule. Alors qu'il ne restait plus beaucoup de chemin avant d'arriver à son armure mobile, il entendit le bruit familier des réacteurs des autres gundams. Il courut jusqu'à la zone d'atterrissage où il put voir les quatre armures se poser les unes après les autres. Lorsqu'il vit les cockpits s'ouvrir et ses amis toucher le sol, il resserra sa casquette sur sa tête pour cacher son bandage et alla à leur rencontre.

- D : Hello every body ! Alors ça a été vos missions ? Et le voyage pas trop fatigant ?
- Q : Bonjour Duo ! Pour répondre à tes questions : c'est oui nos missions se sont bien passées et non le voyage n'a pas été trop fatigant.
- D : Tant mieux ! Pendant un moment, j'ai cru que le Perfect Soldier avait encore fait joujou avec le bouton rouge mais à ce que je vois il est encore entier. Me voilà soulagé !
- H : Baka.
- D : Oui mais pas n'importe lequel, pas vrai Hee-chan ?!
- H : Omae o korosu !
- D : Moi aussi je t'aime Hee-chan !

Plutôt que de s'engager dans une énième dispute, Heero préféra ne rien répondre. Néanmoins, il était étonné de trouver le natté en ces lieux et aller lui faire la remarque mais Wufei fut plus rapide que lui.

- W : Hey Maxwell ! On peut savoir ce que tu fais là ?
- T : Tu partais quelque part ? ajouta le français en remarquant le sac sur l'épaule de l'américain.
- D : On peut rien te cacher Tro-man ! Oui je pars, papy G m'a confié une mission solo et j'allais partir quand vous êtes arrivés.
- H : Je n'en ai pas été avertit.
- D : T'inquiète, l'ordre de mission a été envoyé ce matin, tu devrais l'avoir reçu maintenant, tu n'auras qu'à vérifier sur ton portable.
- Q : Et quelle est ta mission ?
- D : Sorry Kitty-kat mais c'est une mission classée top secrète. Je n'ai pas le droit de vous en parler.
- Q : Vraiment ?! Et combien de temps elle te prendra ?
- D : Ça je n'en sais rien. C'est une mission à durée non-déterminée.
- W : C'est bien la première fois que j'entends parler de ce genre de mission.
- D : Eh bien Feifei, il y a une première fois à tout.
- W : C'est Wufei !
- D : Je sais Wu-wu !
- W : Wufei !
- D : Bien sûr Wufinou ^^ !
- W : Ggggrrrrrrr... Shazi !
- D : Moi aussi je t'aime Wuffy ! Bon sur ce, je vous laisse. Bye !
- Q : Soit prudent Duo.
- D : Tu me connais Quat-chan, je le suis toujours et puis il le faut bien si je veux que tu me racontes ce qui c'est passé entre toi et l'iceberg n°2.
- Q : DUO !
- D : Salut les boys, à plus tard ! Il y a du café bien chaud dans la cuisine !

Là dessus, il courut vers son gundam, grimpa dans le cockpit et décolla à toute vitesse. Aprés avoir confier son armure aux Sweepers, il prit la direction du spatioport le plus proche et embarqua.

/Fin du flash-back/

Voilà comment il en était arrivé là. Après six heures de vol, la navette arriva en vue de L2.
_________________
"I run, I hide but I never lie..."

Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
Lih
Intergalactic coconut pro du floodage
Intergalactic coconut pro du floodage


Age: 38
Signe Chinois: Tigre
Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 2297
Localisation: où personne ne peut me trouver

MessagePosté le: Mar Nov 13, 2007 23:44    Sujet du message: Répondre en citant

ton pire cauchemar est de retour :p

attaquons, attaquons ^^ ( avant que tu n'en ai marre et que tu ne me trucides :p)

1°) c'est pas très grave, c'est juste une habitude que j'ai prise, c'est de ne pas mettre "flash back" devant un flash back. Apres, chacun sa façon de le mettre en valeur et de faire comprendre au lecteur qu'il a été transporté dans le passé du personnage ^^

2°) juste le même petit soucis que la dernière fois :
Citation:
une violente douleur à la tête le prit soudainement. Il se redressa aussitôt et se prit la tête entre ses mains
deux fois tête" dans un intervalle réduit

3°)
Citation:
Sa tête heurta durement le coin d'une marche, puis il roula sur lui même avant d'atterrir au pied de l'escalier, face contre terre et sous le choc il s'évanouit
on a l'impression qu'il s'est évanoui en arrivant en bas... je pense que vu le coup qu'il a eu à la tête il aurait du être KO des le début... non? Et puis ça donnerait un côté un peu plus tragique à la scène ^^

4°) juste après qu'il se soit évanoui. J'aurai sauté une ligne et commencé un nouveau paragraphe avec "quand il reprit connaissance..."

5°)
Citation:
mais quand il se releva en position assise
oh là.. ça fait étrange... peut être juste "quand il se redressa

6°)
Citation:
H : Omae o korosu !
aie aie aie aie aie aie qu'est ce que je peux la detester cette phrase. Désolée, ce n'est pas contre toi personnellement, c'est contre tous ceux qui la mettent... ><


tu vois, seulement 6 remarques, je fais des progres ^^

Bon sinon, plus sérieusement, si je dois être entierement franche avec toi, ces 3 chapitres ne m'ont pas particulierement plu... je sais, c'est pour mettre la situation en place, je le conçoit parfaitement ^^

mais ce que j'essai (pitoyablement) de dire, c'est que je n'ai pas vraiment accroché.

C'est... comment dire... trop commun aux autres fics que j'ai été ammenées à lire. Bon c'est vrai que ça fait presque 2 ans que je ne lis plus autant de fic, mais à l'époque, ff.net pullulait de clones.

Encore une fois, je ne veux pas te démolir, je penses que tu as les capacités de te démarquer des autres, alors donne tout ce que tu as ^^

J'ai quand même relevé ceci :

Citation:
- G : Qu'est-ce qui se passe gamin ? J'étais en plein travail donc tu as intérêt à avoir une bonne raison pour me déranger. Si c'est pour que je te télécharge un nouveau jeu vidéo, je te le dis tout de suite, c'est non ! Je n'ai pas que ça à f...


Papy G relayé au statu de pirate de jeu video... fallait y penser... il sait que le téléchargement illégal c'est mal? lol ( pardonnez mon humeur minable... il est tard ><)
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Sora
Co-fondatrice du Studio S&S
Co-fondatrice du Studio S&S


Age: 38
Signe Chinois: Buffle
Inscrit le: 15 Mar 2006
Messages: 1000

MessagePosté le: Mer Nov 14, 2007 13:46    Sujet du message: Répondre en citant

Bon.... Finalement... Je ne peux pas m'empêcher de faire une review.
Mais je vais faire de mon mieux pour ne pas m'enflammer et faire d'innombrables remarques sur le OOC. Mais comme Lih t'a fait une remarque sur le "classicisme" de ta fic, je te ferai peut-être une liste, à la fin, des points communs de ta fic avec les autres, juste pour que tu puisses voir quels points tu gagnerais à faire varier.

Ok ! Fini de jouer ! Let's go !

"Duo regardait par le hublot l'espace infini, fixant un point invisible d'un air soucieux."

-> Hm... Je trouve que le rajout de l'expression "fixant un point invisible" est un peu inutile. Je pense que tu veux faire passer l'idée qu'il a le regard dans le vague, bien immobile mais pour moi, c'est un peu maladroit. Tu peux employer l'adverbe "fixement", ou l'expression "le regard dans le vague". Si tu utilises cette dernière, il faudra alors changer le verbe "regarder" et le remplacer par un autre comme "observer", "contempler".

Par exemple, ça pourrait donner : "A travers le hublot, Duo contemplait l'espace infini d'un air soucieux."

Heu... oui, je sais... Au final, j'ai pas rajouté "fixement" ou "le regard dans le vague" mais c'est parce que je n'ai pas réussi à leur trouver une place sans que ça fasse un peu lourd. Finalement, je pense que le fait que Duo ait l'air soucieux suffit à nous démontrer qu'il n'est pas en paix et a la tête ailleurs.

"Il en fut soulagé [...]. C'était du moins ce qu'il croyait mais son répit avait prit fin deux jours auparavant et pas de la plus agréable des façons."

Là, c'est au niveau des temps que ça bloque. Tu nous dis que ça fait plus de deux semaines qu'il n'a pas eu de malaise et ensuite, tu enchaînes sur un passé simple. Mais moi, au début, j'ai eu l'impression que le "il en fut soulagé" s'appliquait à la situation présente, Duo dans sa navette, car tu ne situes pas le moment, donc je m'attendais à ce que tu écrives "il en était soulagé".

En lisant la suite ("c'était du moins ce qu'il croyait"), je me suis aperçue que le "il fut" faisait déjà partie du passé et faisait partie d'un ensemble de type "au début..... mais après".... Mais comme tu ne l'as pas signalé dans la phrase, je n'avais pas compris. Donc pour bien montrer le balancement, n'oublies pas de rajouter quelque chose comme "au début...", "en premier lieu"... juste avant "il en fut soulagé".

Ensuite, on a la suite de la phrase : "pensant qu'il ne s'agissait que d'un mal passager et crut pouvoir le relayer au rang de mauvais souvenir."

Tu mets ensuite un gérondif puis tu rajoutes encore un autre verbe et je trouve que ça donne de la lourdeur à la phrase. (Oh la la ! J'ai l'impression d'être trop sévère parce que Lih ne t'a pas fait la remarque...)

N'hésites pas à couper la phrase. Ce n'est pas parce que tu feras des phrases courtes que ce tu écriras sera indigne d'être lu ! Des phrases courtes et bien écrites seront toujours plus agréables que des phrases longues et qu'on doit relire plusieurs fois avant de comprendre. (Attention ! Ce n'est pas le cas de ta phrase !!!)

Bref... comme coupures, je te propose ceci :

"D'abord, il en fut soulagé. En effet, cela le confortait dans l'idée que ce n'était qu'un mal passager et il crut donc pouvoir le relayer au rang de mauvais souvenir. C'était du moins ce qu'il croyait mais son répit prit fin deux jours auparavant et pas de la plus agréable des façons."

Tu noteras au passage que j'ai changé le "avait prit fin" par "prit fin".

On est au passé simple. Passer brusquement au plus que parfait, donc à une période de temps antérieure à celle relatée par les verbes au passé simple serait illogique.

Pour le flashback, j'avoue que moi non plus, je n'ai jamais trop su comment le mettre en valeur... Des fois, je saute une ligne, je mets des points de suspension, je saute une ligne, je commence le flash back et j'essaie d'insérer une phrase qui situe l'action dans le temps.
Des fois, en manque d'inspiration, j'écris en gros : "ATTENTION ! FLASHBACK !"
Ou alors, je saute une ligne, j'écris : "Quelques jours plus tôt...". je saute de nouveau une ligne et je commence mon flashback.

Ensuite...

"Il était le premier arrivé et cela faisait trois jours qu'il était seul, les quatre autres pilotes partis en mission."

Tu commences d'abord par dire qu'il est le premier arrivé..... Le premier arrivé de quoi ? Le mot "mission", qui explique toute la phrase, arrive en dernier dans la phrase ! Commence par expliquer qu'ils sont partis en mission en même temps. On a l'impression que le fait que les quatres pilotes soient partis en mission s'oppose à sa situation actuelle. Ca voudrait dire qu'il n'est pas du tout parti ?!!! Je sais bien que non et c'est pour ça qu'il faut que tu l'expliques au début. Ensuite tu peux raconter qu'il est rentré seul quelques jours auparavant.

Et aussi... Attention à la deuxième partie de ta phrase : "les quatre autres pilotes partis en mission." Où est le verbe ? "étant partis" serait plus agréable à lire.

"Il avait déjà tout essayer pour se distraire et d'évacuer son trop plein d'énergie."

Attention à la construction de la phrase ! Je ne sais plus quel est le mot technique pour ça mais tu as essayé d'employer deux constructions pour le même verbe : "avoir tout essayé pour" et "essayer de". Pour être honnête, ça donne une phrase franchement bancale. Mais ce qui est bien, c'est que dans ce cas-là, ça se corrige trèèèèès facilement !

En effet, dans ta phrase, cela ne changera rien au sens de choisir l'une OU l'autre des deux constructions. Donc, tu as le choix entre :

"Il avait déjà tout essayé pour se distraire et évacuer son trop plein d'énergie."

Et : "Il avait déjà essayé de se distraire et d'évacuer son trop plein d'énergie."

Voilà pour cette phrase ! Suivante !

"il avait fait des réparations sur son gundam, avait lu tous les bouquins présents dans la maison, avait essayer de s'entraîner seul à la lutte, avait épuisé tout son stock de jeux vidéos, s'était même initié aux joies du ménage en commençant par sa propre chambre qu'il devait partager avec le japonais puis celles des autres et finit par les pièces communes."

-> Inutile de répéter l'auxiliaire "avoir" à chaque fois. Lorsque tu t'apprêtes à passer à l'auxiliaire "être", coupes ta phrase.

"il avait fait des réparations sur son gundam, lu tous les bouquins présents dans la maison, essayé de s'entraîner seul à la lutte et épuisé tout son stock de jeux vidéos."

On reprend : "Il s'était même initié aux joies du ménage en commençant par sa propre chambre, qu'il devait partager avec le japonais, puis avait poursuivi avec celles des autres et terminé par les pièces communes.

Après le "puis", il est bon de rajouter un verbe, sinon on risque la double construction incorrecte comme tout à l'heure : "en commençant par sa propre chambre [...] puis (En l'absence de verbe, on sous-entend "en commençant...) avec celles des autres..."

Après, j'ai juste remplacé "fini" par "terminé" parce que.... Ben... parce que deux participes passés en "i" , ça me fait bizarre. Mais c'est plus un tic qu'autre chose je crois ! Tu feras comme tu préfères !

"Pouvaient pas me donner de mission... (Ils t'en ont donné une Duo ! v_v C'est "une autre mission" qu'il te faudrait !)

"Mais non ! Il a fallu qu'il doive faire équipe avec Wufei cette fois."

-> Alors ! "Fallu qu'il doive"... "fallut qu'il doive"... Tu l'as deviné, c'est un peu répétitif ces deux verbes d'obligation. Soit tu supprimes "fallut" et tu fais les modifcations nécessaires :

"Il a dû faire équipe avec Wufei".

Ou alors, tu retires "doives" et en faisant les modifications nécessaires, ça donne : "Il a fallu qu'il fasse équipe avec Wufei."

Ca peut sembler bizarre ou répétitif mais les verbes "falloir" et "faire" sont différents donc, il faut juste s'y habituer ! ^^

Le monologue de Duo à voix haute fait un peu bizarre mais il est vrai que dans la série, ils passent leur temps à parler à voix haute donc... On va interpréter ça comme une marque de fidélité à la série.

"Si ils sont pas capable de se bouger le cul tout seul, c'est pas moi qui vais les porter, qu'ils se débrouillent !"

-> Attention ! "Si ils" = "s'ils".

"Sur ces entrefaites, il ne faisait plus que les observer et offrir une oreille attentive à Quatre quand il avait besoin de parler mais rien de plus."

-> Attention ! Après vérification dans le dictionnaire (car je ne connaissais pas le sens de cette expression), "sur ces entrefaites" signifie "à ce moment-là" et ne peut donc pas être employé dans cette phrase.

"J'ai l'impression d'être un pauvre petit chien qui pleurniche en attendant ses maîtres, ils sont partis seulement trois jours, c'est pas comme si j'allais mourir de solitude, c'est pas la première fois."

-> Allèges ta phrase. Mets juste un point après "maîtres" et après "solitude".

"qu'il qualifiait de trop spartiate" -> Je ne suis pas sûre que "qualifier" soit le verbe à employer. Je trouve ça un peu maladroit. J'aurais plutôt dit : "qu'il trouvait trop spartiate" mais si "qualifier" te semble mieux, alors garde ta phrase telle qu'elle est.

Attention à la suite de ta phrase ! Quel est le sujet du verbe "s'avança" ? Certainement le dernier sujet du verbe conjugué.... qui n'est autre que..."elle" ?! La chambre ?!

Tu devrais, soit rajouter "puis il s'avança" soit couper ta phrase par un point et reprendre par "Il s'avança..."

"Il se redressa aussitôt et se prit la tête entre ses mains,"

-> Trop de possessifs. "entre les mains" est suffisant et tout à fait compréhensible.

"Prenant son courage en main" -> On dit "prendre son courage à deux mains".

"ne trouvant aucune attache sur le mur" -> "Appui" à la place d' "attache" serait plus correct.

"et mit quelques secondes avant que ses yeux ne s'adaptent."

-> Je suis un peu gênée par le changement de sujet. Il mit quelques secondes..... pour faire quoi ....? Mais je ne suis pas sûre que la phrase soit inccorecte.

"il se releva en position assise"
-> Pareil que Lih. Soit tu écris "quand il s'assit" soit "quand il se redressa."

"Il porta sa main à son front et la ramena à son regard couverte de sang." -> Là, c'est assez maladroit. Ramener sa main à son regard...Hm.... je ne sais pas trop par quoi tu pourrais remplacer cette expression. En tout cas, je ne pense pas qu'elle soit très courante.

Par contre pour le "regard couverte de sang", je sais comment faire !

*suspense* ... COUPES TA PHRASE !!!

"Il porta sa main à son front et la ramena à son regard. Elle était couverte de sang."

"avant de l'appliquer à sa blessure" -> La construction "s'appliquer à" s'emploie dans un autre cas. Dans cette phrase, on emploiera la construction "appliquer quelque chose sur..."

"par la faute de ma négligence" -> un peu redondant, voir pompeux. Je te conseillerais bien de mettre "par ma faute", mais tu as déjà écrit "je risque de"... Donc, écrire simplement "par ma négligence" est amplement suffisant.

"un empathe qui ressent toutes mes émotions en permanence à mes côtés" -> Là, j'avoue que c'est un peu confus. "en permanence" s'applique à quoi ?

Est-ce que c'est "qui ressent toutes mes émotions en permanence" ou bien "en permanence à mes côtés" ? J'ai dû relire plusieurs fois la phrase pour trouver la réponse. (Mais je suis sans doute un peu fatiguée ^^°)

Sinon, pour lever toute ambiguité, tu peux ajouter une virgule juste avant "en permanence", comme ça, l'affaire est réglée.

"avant que celui-ci n'apparaisse à son écran. " -> Apparaître à un endroit... d'accord.... mais dans notre cas... C'est comme si tu disais : "Telle célébrité, pour la promo de son nouvel album, a fait un passage à ma télévision."

On peut dire "à la télévision", "à l'écran", mais pas "à ma télévision" ou "à mon écran". Donc soit tu dis qu'il est apparu "à l'écran" soit "sur son écran".

"Merci G. Je ne sais pas ce que j'aurai fait si je ne vous avais pas." -> Le temps correct pour le second verbe est le plus que parfait donc "si je ne vous avais pas eu". Ca peut paraître lourd mais bon... c'est la façon de parler de Duo...

"il trouva difficilement le sommeil, son esprit trop torturé" -> Où est le verbe dans la deuxième partie de la phrase ?

"décolla à toute vitesse" -> Heu...... Je ne suis pas sûre qu'un décollage puisse se faire "à toute vitesse" mais je ne suis pas une spécialiste en aérospatiale donc...

BONNNNNNNNNNNN ! J'ai enfin terminé ! Comme d'habitude, je n'ai pas fait les remarques d'usage sur l'orthographe et la conjugaison. Il n'y avait que des fautes "classiques" : accents, accord manqué au pluriel, participes passés en "er" et le fameux "allait" qui se transforme en "aller".

Voilà... ça m'a encore pris plus d'une heure... v_v Mais bon, je ne me plaindrai pas car c'est un bon entraînement pour l'écriture.

Maintenant... je ne sais pas trop si c'est la peine que je te fasse la liste des points communs avec les autres histoires. Ce serait sans doute une démarche inutile et blessante alors je vais te laisser retravailler ton texte avec ces remarques !

Bon courage !

Salut !
_________________
Retrouvez toutes mes photos et scantrad sur mon compte imageshack : http://profile.imageshack.us/user/sora278/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
Shinigami's Bride
bien installé
bien installé


Age: 37
Signe Chinois: Tigre
Inscrit le: 26 Oct 2007
Messages: 91
Localisation: Avec Duo sous la couette ^^

MessagePosté le: Mer Nov 28, 2007 00:43    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 4

A l’aéroport de L2, la navette venait à peine d'atterrir que Duo ressentait de la nostalgie à l'idée de fouler le sol de sa colonie natale. Il descendit de l'appareil avec quelques passagers, alla récupérer son sac sur le tapis et se dirigea vers la sortie où il aperçut la silhouette familière du professeur G entrain de l'attendre. Lorsqu'il arriva à sa hauteur, Duo l'étreignit chaleureusement.

- G : Tu as fait bon voyage, gamin ?
- D : Oui Papy, c'est pas tous les jours que je voyage en première classe, c'était très cool !
- G : Bien, allons-y.

Il conduisit le jeune homme à l'extérieur de l'aéroport où les attendait une voiture. Ils montèrent tout deux à l'arrière du véhicule qui, une fois la portière fermée, démarra et prit le chemin du centre ville. A travers les vitres tintées, Duo regarda avec un petit pincement au coeur défiler le paysage familier de sa colonie qui n'avait pas changé depuis son départ. Partout régnait la pauvreté, les rues étaient envahies de détritus et il voyait les gens errer dans des vêtements à l'image de leur environnement. Puis ils quittèrent les quartiers pauvres pour une zone habitée un peu plus "respectable" avant d'arriver devant un entrepôt qu'il savait être le laboratoire de son mentor. La voiture pénétra dans le garage où ils purent descendre après que la lourde porte automatique se soit refermée derrière eux. Duo et le professeur G se dirigèrent vers un ascenseur qui les emmena dans les sous-sols où se dressait le laboratoire, la salle d'entraînement et le hangar à gundam où Deathscythe avait vu le jour. Le professeur conduisit son élève vers une porte se tenant à l'autre bout d'un long couloir et lorsqu'ils la passèrent, Duo reconnut la chambre qu'il habitait du temps de sa formation de pilote.

- G : Je te laisse t'installer et te reposer, je vais prévenir qui tu sais que tu es arrivé et je te conduirai à lui dans une heure.
- D : D'acc' !

Sur ce, le vieux scientifique laissa le jeune pilote prendre possession des lieux. Duo posa son sac sur le lit puis se mit à examiner la pièce. Rien n'avait bouger depuis son départ, ses posters fétiches habillaient toujours les murs, de vieux vêtements lui appartenant traînaient encore sur le sol et sur son bureau étaient éparpillés ses outils qu'il n'avait pas conscience d'avoir laisser ainsi que la réplique de son Deathscythe en miniature qu'il avait lui-même construit. Tout dans cette chambre semblait dire qu'il n'était jamais partit. Il fut très ému de cette attention de la part de son mentor. Il l'aimait beaucoup et le considérait comme son deuxième père après le Père Maxwell. Qui sait ce qu'il serait devenu si il n'avait pas pénétrer ce hangar afin de voler Deathscythe. C'est sur cette pensée qu'il se décida à ranger ses affaires et, une fois fait, il s'allongea sur son lit et entreprit de faire une petite sieste en attendant le retour de son mentor. Comme promis, celui-ci revint dans la chambre et l'informa qu'il était temps de partir. Duo le suivit sans discuter, ils reprirent la voiture qui les conduisit vers le centre hospitalier de L2. Arrivés là-bas, il suivit son mentor à travers les dédales des couloirs blancs, croisant infirmières, médecins et patients. Ils arrivèrent devant une porte où une plaque trônait avec pour inscription :

Dr K. Evrett, neurologue.

Le professeur G frappa trois coups sur la porte et un "entrez" retentit derrière celle-ci. Il l'ouvrit et ils entrèrent dans ce qui s'avérait être un bureau impeccablement rangé, une grande bibliothèque remplit de livres et de revues de médecine occupait le fond de la pièce, les murs d'un vert pale était envahit de divers photos et de diplômes de grandes institutions portant le même nom que sur la porte. Le regard de Duo se porta ensuite devant lui et il vit un magnifique bureau en bois vernis où était disposé tout un assortiment de dossiers, un plumier noir et argent, plusieurs cadres photos et un crâne en plastique. Et au-delà de ce bureau, assis dans son fauteuil, se tenait un homme d'environ trente ans, d'origine européenne, les cheveux bruns plaqués, plutôt bel homme, les yeux noirs dissimulés derrière une petite paire de lunettes, vêtu d'une blouse blanche, complètement absorbé par son ordinateur.

- D : Comme ça, il me fait penser à Heero, pensa-t-il en le voyant.

Un petit raclement de gorge de son mentor attira l'attention du médecin qui sourit en apercevant ses visiteurs. Il se leva de son fauteuil et avança vers eux, une main tendue devant lui.

- Dr Evrett : Professeur G, c'est un plaisir de vous revoir !
- G : Plaisir partagé mon cher, dit-il en lui serrant la main.
- Dr Evrett : J'avoue que votre appel m'a beaucoup surpris. Cela faisait longtemps que je n'avais pas reçu de vos nouvelles et je craignais que vous n'ayez été arrêter par les troupes d'Oz en faction dans les environs.
- G : Ce sont des circonstances exceptionnelles qui m'ont conduit à vous contacter, dit-il en désignant son élève derrière lui.

Le docteur Evrett suivit le regard de son homologue et examina le jeune homme face à lui. Puis il s'avança vers lui et lui tendit la main.

- Dr Evrett : Alors comme ça, c'est toi le fameux disciple du professeur G. J'ai beaucoup entendu parler de tes exploits.

Duo ne répondit rien, se contentant de serrer la main du médecin.

- Dr Evrett : Ton mentor m'a expliqué que tu subissais d'étranges migraines et que tu avais été atteint de cécité passagère à deux reprises.
- D : C'est exact.
- Dr Evrett : Dans ce cas, si tu es d'accord, je vais te faire passer quelques examens.

Duo acquiesça d'un hochement de tête. A cette réponse, le docteur Evrett appela une infirmière via un interphone. Lorsque celle-ci entra dans le bureau, il s'adressa à elle avec une attitude froide qui contrastait avec celle qu'il avait eu envers lui.

- Dr Evrett : Conduisez ce jeune homme dans la salle d'examen n°2 et faites lui un bilan de santé puis faites un scanner et une prise de sang pour une analyse. Je veux les résultats dans trois heures sur mon bureau.
- infirmière : Bien docteur. Veuillez me suivre.

Après avoir reçu l'approbation de son mentor, Duo suivit l'infirmière jusqu'à la salle demandée par le médecin. Là-bas, on lui demanda de se dévêtir et d'enfiler un tablier, puis il subit tous les examens habituels qu'il avait déjà eu par le biais de Sally, test de réflexe, test visuel et auditif, etc... Ensuite on le fit allonger sur une table en acier qui le fit frissonner au contact de sa peau nu à travers le tablier. On plaça une étrange machine juste au dessus de sa tête, un faible lueur verte lui caressa le visage. Il dut rester immobile pendant un petit quart d'heure avant qu'on ne l'autorise à se relever. A ce moment, l'infirmière revint à ses côtés, une seringue en main qui ne laissait aucun doute sur son utilisation. Duo détourna le regard le temps de la prise de sang, gémissant faiblement lorsque la seringue quitta son bras, rempli du liquide carmin. Il put enfin se rhabiller et repartit vers le bureau du Dr Evrett. Lorsqu'il entra, les deux hommes étaient en pleine discussion sur les derniers agissements d'Oz au sein des colonies. En l'apercevant, le médecin proposa à ses invités d'aller à la cafétéria le temps que les résultats arrivent. Ils s'installèrent tranquillement à une table qui faisait face à une grande fenêtre qui surplombait presque tout L2. Ils parlèrent de tout et de rien, son mentor lui expliqua qu'il avait rencontrer le Dr Evrett du temps où celui-ci était encore un étudiant en médecine militant contre la tyrannie imposée par l'ex-Alliance et qu'il lui avait apporter son soutient pour terminer ses études. Il comprit alors pourquoi le médecin avait évoqué sa possible capture par les troupes d'Oz, malgré sa brillante carrière, le médecin s'opposait ouvertement contre la politique de l'Organisation Zodiaquale et avait toujours soutenu l'action des gundams sur Terre. Devenu confiant, Duo se mit à faire quelques anecdotes sur ses confrontations avec les troupes d'Oz, les tortures qu'il avait subit lors de ses captures et son désir de voir cette guerre prendre fin. Le Dr Evrett buvait chacune de ses paroles, écoutant le récit de ses exploits aussi attentivement qu'un gosse à qui on raconterait une histoire pour qu'il dorme, et le félicita pour son incroyable courage. Ils ne virent pas le temps passer et s'étonnèrent de l'heure lorsque l'infirmière vint les prévenir que les résultats étaient arrivés et attendaient sur le bureau du médecin. Ils retournèrent ensemble dans son bureau. Il les invita à s'asseoir le temps qu'il prenne connaissance des résultats. Pendant tout le temps où il le vit feuilleter son dossier, le coeur de Duo battait furieusement dans sa poitrine et il tentait de se calmer en triturant le bout de sa natte. Lorsque le Dr Evrett eut finit sa lecture, il reposa le dossier sur son bureau et retira ses lunettes en soupirant.

- G : Alors ? Que disent les résultats ?
- Dr Evrett : Je ne sais pas trop comment vous annoncez cela.
- D : Je vous en prie docteur, dites-moi ce que j'ai. Je suis prêt à tout entendre.
- Dr Evrett : J'aurais préféré m'entretenir avec le professeur G avant de te faire part de mes conclusions, es-tu sûre de vouloir le savoir maintenant ?
- D : Oui, dites-moi tout, je veux savoir.
- Dr Evrett : Trés bien. Si j'en crois ce que j'ai lu dans ton dossier, tu es atteint d'une maladie rare du nom de Catharactis évolutive (1). Cette maladie ne touche occasionnellement que les personnes ayant fait un séjour plus ou moins long dans l'espace et n'est en rien mortelle. Elle provoque une dégénérescence cellulaire des nerfs optiques et libère une toxine dans le cerveau provoquant chez le patient des douleurs pouvant conduire à la cécité. Cette maladie est comme son nom l'indique évolutive ce qui signifie que l'état du patient va en s'aggravant, les douleurs se font de plus en plus fréquentes et plus violentes jusqu'à ce que les nerfs optiques du patient soient totalement détruits entraînant une cécité totale et irréversible, là elles cesseront définitivement.
- D : En clair, qu'est-ce que ça veut dire ?
- Dr Evrett : Je suis au regret de te dire Duo que tu es entrain de devenir aveugle.

A cette réponse, le coeur de Duo cessa de battre. Il pâlit de plus en plus sous le choc de la nouvelle. Il allait donc devenir aveugle, il ne pouvait le croire. Il refusait de l'admettre. Le professeur G, tout aussi choqué que son élève, se reprit quelques secondes après et s'adressa à son homologue.

- G : Et il n'y a aucun moyen d'empêcher cela ?
- Dr Evrett : J'ai bien peur que non. A ce jour, il n'existe aucun moyen d'enrayer la maladie. Il existe bien un traitement mais il ne fait qu'en retarder les effets. Sans ce traitement, Duo perdra définitivement la vue d'ici 6 à 7 mois. Avec le traitement, l'échéance peut aller jusqu'à un an.
- D : Je suis donc condamné à devenir aveugle sans aucun espoir de rémission.
- Dr Evrett : C'est ma foi la vérité. Mais je ne vous ai pas tout dit. Nous avons observer chez les patients atteints des effets secondaires non-négligeables.
- G : Quels sont-ils ?
- Dr Evrett : Face à la maladie, les quatre sens restants se renforcent, poussant parfois leur capacité à des niveaux dépassant l'imagination. Priver du sens de la vue, les autres sens captent mieux l'environnement entourant le patient. Ils transmettent ensuite ces informations au cerveau qui va fabriquer une sorte d'image virtuelle permettant au patient de se déplacer librement sans faire appel à la vue.
- D : Comme l'écho-location pour les chauves-souris ?
- Dr Evrett : Exactement sauf que pour toi, ces nouvelles capacités te permettront de mieux anticiper ce qui t'entoure allant parfois jusqu'à la préconition(2).
- D : Ça me rappelle une bande-dessinée d'avant colonisation que je lisais gamin : un avocat qui après avoir perdu la vue avait développé ses autres sens au point de ne plus avoir besoin de voir et la nuit devenait une sorte de super-héros assoiffé de justice, ironisa-t-il.
- Dr Evrett : Oui, c'est Daredevil (3), moi aussi je le lisais et c'est exactement ce qui va t'arriver.
- D : MAIS JE NE VEUX PAS DEVENIR COMME LUI, hurla-t-il désespéré.

Le professeur G posa une main rassurante sur l'épaule de son élève qui eut pour effet de le calmer.

- G : Je souhaiterai parler à mon disciple seul à seul.
- Dr Evrett : Entendu. Je vais chercher quelques documentations et je reviens.

Sur ce, le médecin quitta la pièce, laissant les deux hommes seuls. Le professeur G se leva de sa chaise et attira le natté dans ses bras. Duo s'agrippa à la blouse de son mentor, craignant de perdre pied.

- G : Je suis profondément désolé Duo, si tu savais à quel point je regrette ce qui t'arrive.

Le natté ne répondit rien. Il était incapable de dire le moindre mot tant il luttait contre lui même pour ne pas craquer, les larmes menaçant à tout moment de couler.

- G : Je comprendrais parfaitement que tu m'en veuille, c'est d'une part ma faute tout cela, dit-il tout en le berçant.

Duo l'écoutait sans vraiment l'entendre, répétant continuellement Boys don't cry dans son esprit et se remémorant les paroles du médecin.

- G : Vu les circonstances, je crois qu'il vaut mieux te retirer de l'Opération Météore sans plus attendre. Cela ne sert à rien de te faire continuer alors que bientôt tu ne pourras plus piloter.

A ces mots, Duo sembla se réveiller. Son mentor voulait le retirer de l'opération et donc le séparer de son gundam, de ses compagnons, de Heero. Non, cela ne pouvait pas se passer comme cela. Il acceptait mal de perdre la vue mais il ne pourrait pas supporter d'être séparer de Heero, ça JAMAIS.

- G : Je préviendrai J dés notre retour au laboratoire et je contacterai Howard pour qu'il transfère ton gundam à la base lunaire. Ensuite je ferai tout ce qui me sera possible de faire pour t'aider à surmonter cette épreuve. En attendant, tu resteras avec moi et nous...
- D : Je veux continuer, le coupa-t-il.

Le professeur G cessa tout mouvement à ces mots. Il espéra avoir mal entendu ce qu'il avait dit.

- G : Tu veux bien répéter, je crains de n'avoir pas compris ce que tu viens de dire.
- D : Vous avez parfaitement entendu ce que j'ai dit : je veux continuer.

Le vieux scientifique libéra aussitôt le jeune homme de son étreinte puis il lui saisit les épaules et le regarda droit dans les yeux, une expression grave sur le visage.
- G : Duo, te rends-tu compte de ce que tu dis ? De ce que cela implique ?
- D : Oui j'en ai parfaitement conscience, répondit-il, affrontant son regard sans ciller.
- G : Tu es complètement fou, gamin. La situation est sérieuse, tu ne peux pas faire comme si de rien était et reprendre les missions au risque de te tuer ou pire de risquer la vie de tes camarades et mettre l'opération en péril. Ne fais pas ta tête de mule et sois raisonnable pour une fois.
- D : Je comprends tout cela et je sais qu'au fond vous avez raison. Mais je ne peux me résoudre à tout arrêter si prés du but. Vous savez ce que j'ai enduré pour en arriver là, les sacrifices que j'ai dû faire. Oz m'a déjà prit tout ce à quoi je tenais le plus au monde et je n'aurais de répit que lorsque je verrai le dernier de ces salopards moisir dans une geôle ou pourrir six pieds sous-terre. Alors vous ne pouvez pas me demander d'abandonner le combat maintenant, vous n'en avez pas le droit. Je veux continuer à me battre tant que je serai encore capable de voir où je mets les pieds.
- G : Ce que tu me demandes est impossible Duo.
- D : Si c'est la survie de l'opération qui vous inquiète, alors donnez-moi uniquement des missions en solo. De cette façon, je ne gênerai en aucun cas mes coéquipiers et si je me fais prendre, je vous jure de ne pas les laisser s'emparer de mon Deathscythe, vous avez ma parole.
- G : Ce n'est pas pour l'opération que je m'inquiète mais pour toi. Si je te laisse travailler seul, qui prendra soin de toi si tu refais une crise en pleine mission. Laisse-moi au moins mettre au courant tes équipiers pour qu'ils prennent des dispositions.
- D : Surtout pas ! Ils ne doivent jamais savoir ! Surtout pas lui...
- G : Mais Duo... tenta-t-il d'ajouter.
- D : Non, ma décision est prise. Je continuerai cette guerre coûte que coûte et vous ne m'en empêcherez pas, dit-il d'une voix qui ne supporter aucun refus.

G soupira bruyamment devant l'obstination de son élève. Ce qu'il pouvait être buté parfois. Voyant le conflit intérieur de son mentor, Duo se leva à son tour, puis il prit ses mains dans les siennes et le regarda, faisant passer tout son désespoir dans ses yeux.

- D : S'il vous plaît, professeur. Laissez-moi continuer, je vous en supplie...

La volonté de fer de son mentor se brisa en mille morceaux à la vue de ce regard améthyste au bord des larmes. Ce fut non sans mal qu'il capitula.

- G : D'accord Duo.

A ces mots, un sourire reconnaissant apparut sur le visage du natté qui se jeta dans ses bras.

- D : Merci, murmura-t-il.
- G : Mais je te préviens : si j'apprends qu'une mission a échoue à cause de ton état, je te fais rapatrier sur le champs même si je dois venir te chercher par la peau des fesses. C'est compris ?
- D : Ninmu Ryoukai !
- G : Bon, dans ce cas, nous allons devoir mettre au courant J des modifications à adopter te concernant. J'espère qu'il ne fera pas trop de difficultés.

C'est à ce moment que le Dr Evrett revint dans la pièce, une petite mallette en métal à la main.

- Dr Evrett : Vous avez terminé ?
- G : Oui, nous avons terminé.
- Dr Evrett : Bien. Alors Duo, quelle décision as-tu prise ?
- D : Je voudrais essayer le traitement dont vous avez parlé.
- Dr Evrett : C'est un traitement assez agressif, les effets sont assez durs.
- D : Je veux quand même le prendre.
- Dr Evrett : Dois-je comprendre que tu vas continuer tes activités malgré tout ce que je t'ai dit sur ta maladie ?
- D : Exactement ! Et il est inutile d'essayer de me faire changer d'avis !
- G : Vous pouvez le croire, j'ai déjà essayé sans succès. Ce garçon est plus têtu qu'un troupeau de mule !
Il eut pour réponse une jolie langue rose de la part de son élève, suivi d'un éclat de rire.
- Dr Evrett : Dans ce cas, dit-il en montrant la mallette.

Il la déverrouilla puis l'ouvrit et montra le contenu à Duo. Dans cette mallette reposait un pistolet-seringue et plusieurs petites fioles contenant un liquide violet.

- D : Qu'est-ce que c'est ?
- Dr Evrett : C'est ton traitement. Chaque fiole contient un dispositif chimique permettant aux nerfs optiques de se renforcer et ainsi retarder la maladie.
- D : Est-il nécessaire que ce soit par injection ? J'avoue n'apprécier aucunement les piqûres.
- Dr Evrett : Malheureusement, c'est le seul moyen. Le traitement doit pouvoir se répandre rapidement dans ton sang, c'est donc la meilleure solution.
- D : Et comment ça marche ?
- Dr Evrett : Tout d'abord, tu vas devoir subir une injection par jour pendant au moins deux semaines. Chaque injection mettra ton corps à rude épreuve, tu perdras connaissance pendant une période variant de deux à quatre heures et tu ressentiras une forte brûlure au niveau de tes yeux ainsi que des capacités motrices très réduites. Pendant ces deux semaines, je t'interdis formellement de faire le moindre effort physique sous peine d'être plonger dans un état semi-comateux pendant plusieurs jours. Est-ce clair ?
- D : Très clair, ensuite ?
- Dr Evrett : Ensuite, une fois que ton corps se sera habitué au traitement, tu ne devras subir d'injection qu'une fois par semaine pendant un mois, là les effets se réduiront à une simple perte de connaissance, puis tu pourras te contenter d'une injection à chaque fois que tu auras une crise. Ton traitement prendra fin lorsque ta cécité sera totale. Tu as d'autres questions ?
- D : Aucune.
- Dr Evrett : Très bien, part conséquent, cette mallette vous appartient Mr Duo Maxwell.

Et il referma la mallette et la lui tendit. Duo la prit et la serra contre son coeur. Cette mallette représentait son seul espoir de pouvoir continuer à se battre et de rester avec l'homme qu'il aime. Il se promit de suivre à la lettre les directives du médecin et avait hâte de pouvoir retrouver ses amis.

- Dr Evrett : Préviens le professeur G chaque fois que tu arriveras en rupture de fiole, je lui enverrais une nouvelle malette qu'il te transmettra au plus vite.
- D : Oui docteur !
- Dr Evrett : Tu peux m'appeler Kévin, les amis de G sont mes amis !
- D : D'accord, Kév' !

Le jeune homme lui dédia un merveilleux sourire que le médecin lui rendit aussitôt. Aprés quelques recommandations, il reconduit le professeur et son élève jusqu'à leur voiture. Lorsqu'ils furent de retour au laboratoire, G procéda à la première injection du traitement. Comme prévu, Duo gémit de douleur pendant l'injection puis il commença à chanceler avant de s'évanouir dans les bras de son mentor. Ce dernier le transporta jusque dans sa chambre, le déposa sur le lit et le borda. Il contempla pendant quelques secondes le visage endormi du jeune homme avant de sortir de la chambre.

- G : Tu vas devoir être courageux Duo. Les deux semaines qui viennent seront trés difficiles mais je te promets de veiller sur toi. Dors maintenant car demain c'est un nouveau combat qui t'attends.

Puis la chambre fut plongé dans les ténèbres.

A suivre...

- 1 : Je l'ai inventé, ne chercher pas.

- 2 : préconition signifie tout simplement « connaître avant », c'est-à-dire percevoir des événements avant qu'ils ne se produisent réellement.

- 3 : Héros d'une bande-dessinée américaine appartenant à la collection Marvel.

Voilà, j'attend vos remarques et je sens qu'elles vont encore être longue (désolé, suis pas aussi doué que je le voudrais T__T).
_________________
"I run, I hide but I never lie..."

Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
Sora
Co-fondatrice du Studio S&S
Co-fondatrice du Studio S&S


Age: 38
Signe Chinois: Buffle
Inscrit le: 15 Mar 2006
Messages: 1000

MessagePosté le: Mer Nov 28, 2007 15:52    Sujet du message: Répondre en citant

Bon ! Je m'y met ! C'est parti !

-> A l’aéroport de L2, la navette venait à peine d'atterrir que Duo ressentait de la nostalgie à l'idée de fouler le sol de sa colonie natale.

Dans cette phrase, qui est tout à fait correcte linguistiquement, ce qui m'étonne un peu, c'est la deuxième partie.

Le sens de la phrase, c'est bien sûr que Duo ressent de la nostalgie très tôt par rapport au moment où il devrait la ressentir.... Mais là, ben... il EST sur la colonie. On vient d'atterrir. Donc, le sentiment n'arrive pas vraiment tôt. On pourrait même se dire : "c'est seulement maintenant qu'il y pense !"

Enfin bon... Je ne vais me mettre dans la tête de Duo ou dans la tienne. Je suis une lectrice qui essaie de comprendre l'histoire.

-> la silhouette familière du professeur G entrain de l'attendre

Attention de ne pas mélanger l'expression "en train de" et le nom commun "entrain", qui signifie "gaieté". (Comme tu le sais.)

-> La voiture pénétra dans le garage où ils purent descendre après que la lourde porte automatique se soit refermée derrière eux.

Après "après que", le verbe doit être à l'indicatif donc, aussi bizarre que cela puisse paraître, la phrase correcte devrait être :

Ils purent descendre après que la lourde porte automatique s'est refermée derrière eux.

Et encore, c'est incorrect car il manque la concordance des temps. Si "après que" était suivi du subjonctif, ta phrase aurait dû être :

Ils purent descendre après que la lourde porte automatique se fût refermée derrière eux.

Mais le verbe doit être à l'indicatif, ça donne :

Ils purent descendre après que la lourde porte automatique se fut refermée derrière eux.

Bon. Je referme mon bescherelle et on passe à la suite !

-> où se dressait le laboratoire

Hum. On emploie le verbe "se dresser" pour parler de choses qui sont droites, qui s'élèvent... Oui, "s'élever" est un excellent synonyme. (C'est le dictionnaire qui me l'a soufflé)

Donc, reprenons ta phrase avec le verbe "s'élever" :

-> Duo et le professeur G se dirigèrent vers un ascenseur qui les emmena dans les sous-sols où s'élevaient le laboratoire, la salle d'entraînement et le hangar à gundam où Deathscythe avait vu le jour.

Un peu bizarre, non ? Note aussi que le verbe "se dresser" aurait dû être conjugué à la troisième personne du pluriel.

-> sur son bureau étaient éparpillés ses outils qu'il n'avait pas conscience d'avoir laisser

Je trouve que l'emploi du verbe "avoir conscience de" est un peu étrange. Je crois que c'est à cause du temps auquel le verbe est conjugué.

Toute la phrase est à l'imparfait, on est bien d'accord ? Maintenant, que se passe t-il si on transpose tout au présent ?

-> sur son bureau sont éparpillés ses outils qu'il n'a pas conscience d'avoir laisser

Mais... il les a sous les yeux, là, maintenant ! Donc, il s'en aperçoit, là, forcément ! Bien, ce que tu veux dire, c'est que, avant de revenir ici, il n'avait pas remarqué leur absence. Donc, pour le montrer, tu dois employer un temps encore antérieur.

-> -> sur son bureau étaient éparpillés ses outils qu'il n'avait pas eu conscience d'avoir laisser

La phrase reste un peu lourde pour moi, mais à part en changeant toute la construction, je ne vois pas trop ce qu'on peut faire. A toi d'y réfléchir.

-> Qui sait ce qu'il serait devenu si il n'avait pas pénétrer ce hangar afin de voler Deathscythe.

Bon. J'avoue que là, ce n'est pas une remarque d'écriture. Dans cette phrase, tu parles de la rencontre entre le professeur G et Duo ? C'est l'impression que j'ai en tout cas.

Je viens de vérifier sur la version ff.net de ta fic et j'ai vérifié les reviews de ce chapitre et.... je suis assez étonnée. Tes lecteurs ont dû vraiment dévorer ton chapitre pour manquer ce détail.

Jusque là, je n'ai fait aucune remarque sur les grandes différences entre ta fic et la série animée, autant du point de vue du contexte, des lieux, des relations entre personnages ou bien des goûts et de la personnalité des personnages eux-mêmes.

Je sais que beaucoup de fans de Gundam Wing n'ont vu que deux ou trois épisodes de la série. Mais je m'imaginais qu'au moins, TOUS avaient lu les mangas sortis en France. Ils sont beaucoup moins chers que les coffrets dvds !

Je pensais surtout que toutes les grandes fans de Duo savaient comment Duo a rencontré le professeur G. Mais peut-être que tu as juste oublié ou que tu n'as pas vérifié dans tes mangas avant d'écrire ce passage.

Enfin bref, je ne ferai donc plus de remarque sur les différences entre ta fic et les mangas GW.

-> C'est sur cette pensée qu'il se décida à ranger ses affaires et, une fois fait, il s'allongea sur son lit [...].

Une fois fait quoi ? Ranger ses affaires ? Dans ce cas, il serait plus correct d'écrire : "cela fait".

-> dans ce qui s'avérait être un bureau impeccablement rangé, une grande bibliothèque remplit de livres et de revues de médecine occupait le fond de la pièce

HEIN ? ..... Oh ! Coupes ta phrase. Mets un point après "impeccablement rangé".

-> au-delà de ce bureau,

Inutile d'aller chercher aussi loin, Duo. Le doc est juste derrière le bureau.

-> se tenait un homme d'environ trente ans, d'origine européenne, les cheveux bruns plaqués, plutôt bel homme, les yeux noirs dissimulés derrière une petite paire de lunettes, vêtu d'une blouse blanche, complètement absorbé par son ordinateur.

Tiens... on dirait Heero.

- D : Comme ça, il me fait penser à Heero, pensa-t-il en le voyant.

J'en étais sûre !!!!
Au fait, tu ne peux pas écrire à la fois "Duo : ...." et "pensa t-il en le voyant". Version théâtre ou version roman, il faut choisir.

Tu peux supprimer le "Duo :....." pour cette phrase et à la place de "pensa t-il", tu écris "pensa Duo." Tout simplement !

tous les examens habituels qu'il avait déjà eu par le biais de Sally,

Tu n'en as fait mention nulle part dans la fic donc j'aimerais bien savoir quand.

-> La description des examens médicaux est...... très sexuel. Shocked C'est un peu troublant car c'est par intermittence. Et surtout... c'est très décalé par rapport à l'ambiance. C'est comme si Duo était chaud comme la braise et que la moindre sensation lui apparaissait comme un truc excitant.

... Mais c'est peut-être moi qui suis trop perverse. v___v

Mais bon... faut avouer que... dans le même paragraphe (très long d'ailleurs) :

- sur une table en acier qui le fit frissonner au contact de sa peau nu -> Dans un endroit incongru...

- un faible lueur verte lui caressa le visage -> Un peu de tendresse...

- un petit quart d'heure avant qu'on ne l'autorise à se relever -> Du S.M ?

- A ce moment, l'infirmière revint à ses côtés, une seringue en main qui ne laissait aucun doute sur son utilisation. -> Une personne arrive avec un objet allongé qui peut contenir un liquide inquiétant.

- Duo détourna le regard le temps de la prise de sang, gémissant faiblement -> Hum hum.

..... OH MON DIEU !!!!!!

....

.... Je suis une perverse. v_v En tout cas, autant d'éléments sujets à commentaire dans 5 phrases à la suite, c'est..... volontaire ? En tout cas, c'est le genre de trucs sexy qui auraient plus sa place dans une scène où il y aurait Duo et un des autres pilotes de GW qui l'attirent.
Là, ça ressemble plus à de la parodie. Mais je pense que de toute façon, toutes ses phrases étaient involontaires.


-> Il comprit alors pourquoi le médecin avait évoqué sa possible capture par les troupes d'Oz, malgré sa brillante carrière, le médecin s'opposait ouvertement contre la politique de l'Organisation Zodiaquale et avait toujours soutenu l'action des gundams sur Terre.

Mets un point après "par les troupes d'Oz".

-> "faire quelques anecdotes" ça ne se dit pas. On dit "raconter une anecdote".

-> Il allait donc devenir aveugle, il ne pouvait le croire. Je pense que ta ponctuation est incorrecte. Si on mettait un point après "aveugle", cela donnerait :

Il allait donc devenir aveugle.

C'est tout ? N'y a t-il pas un peu d'émotions à faire passer là-dedans ? Cette phrase au discours indirect libre représente les pensées de Duo. Elle ne doit pas et ne peut pas cotoyer la narration au sein d'une même phrase ! Même si le narrateur est Duo.

-> l'écho-location -> Cela s'écrit en un seul mot. Pas de tiret.

-> la préconition

ATTENTION ! Est-ce de la préconition ou de l'anticipation. Ce n'est pas la même chose. La précognition est un phénomène extra-sensoriel, c'est à dire une capacité qui ne fait appelle à aucun des 5 sens mais à un sixième sens inconnu.... une sorte de savoir.... d'intuition.

-> - Oui, c'est Daredevil, moi aussi je le lisais et c'est exactement ce qui va t'arriver.
- D : MAIS JE NE VEUX PAS DEVENIR COMME LUI, hurla-t-il désespéré.


Ca, c'est une réplique qui restera dans les annales. En tout cas, c'est une bonne idée d'utiliser la culture populaire pour créer un effet humoristique.

Et, entre parenthèses, dans ta petite note du bas de la page, tu pouvais tout aussi bien rajouter que la BD avait été adaptée en film. Je sais que c'est la BD qui est venu en premier et tu es sans dotue une grande fan de Marvel mais bon.... Voilà, quoi. Les gens connaissent surtout le film donc tu peux aussi en parler un tout petit peu dans la note. Ca parlera à plus de gens.

-> Le professeur G posa une main rassurante sur l'épaule de son élève qui eut pour effet de le calmer.

L'antécédent de "qui" semble être "son élève" dans la phrase... ce qui n'a pas de sens, bien sûr. Il serait mieux d'écrire "ce qui eut pour effet de le calmer".

-> c'est d'une part ma faute tout cela

"D'une part..." fait partie de l'expression "D'une part.... d'autre part". On ne le voit JAMAIS dans une autre construction.

L'expression juste serait plutôt "en partie" : "C'est en partie ma faute tout cela."

-> faisant passer tout son désespoir dans ses yeux.

Assez maladroit. Une chose à savoir c'est que ce qui se dit à l'oral ne peut pas toujours se dire à l'écrit. Mais ce qui se dit à l'écrit doit pouvoir facilement se dire à l'oral, sauf lorsque c'est trop soutenu.

Et là, ben..... "faire passer son désespoir dans ses yeux".... c'est pas du vulgaire... mais c'est pas du soutenu non plus. Et je n'ai jamais entendu quelqu'un parler comme ça non plus. Trouves une autre façon de le dire.

-> Ninmu Ryoukai !

En tant qu'ancienne lectrice de fanfictions GW, je connais pas mal de ces petites phrases en langue étrangère que les auteurs aiment glisser dans leurs textes mais celle-là, je ne la connais pas du tout ! Une petite note en bas de page serait la bienvenue.

D'après mon dico de japonais, "ninmu" signifie "mission, devoir, rôle" et "ryôkai" signifie "comprendre". Mais j'aimerais quand même connaître la traduction exacte de cette phrase, s'il te plaît.

-> Il eut pour réponse une jolie langue rose de la part de son élève, suivi d'un éclat de rire.

Je ne suis pas sûre que ça se dise, "avoir pour réponse une langue".... Même si je vois ce que tu veux dire, c'est un peu.... enfin.... Tout ça pour parler de la langue de Duo !? Y'a quand même des façons moins acrobatiques, du point de vue linguistique, pour en parler.

- D : Est-il nécessaire que ce soit par injection ? J'avoue n'apprécier aucunement les piqûres.

Je sais que Duo a son propre franc parler dans ta fic mais...... Justement... QUELLE est sa façon de parler ? Des fois, il s'exprime en langage courant, des fois, il est familier, parfois totalement vulgaire et là...... il nous parle en langage soutenu, littéraire et tout et tout ????

Je suis complètement perdue sur sa personnalité.

-> part conséquent

PAR conséquent.

...

Enfin, dernière remarque : Duo a un ticket avec le docteur Kév'. On va sûrement le revoir car pour que leur relation aie été aussi développée, il ne peut pas en être autrement.


*********************************************************

Bon. Finalement, ça m'a pris deux heures et...... Je commence à me poser des questions sur l'utilité de ma correction.

Lire et corriger un chapitre avant publication, c'est bien, c'est utile mais... si c'est APRES publication.... à quoi cela te sert ?

J'aimerais savoir si tu publies tes fics ailleurs que sur ff.net car malgré les remarques que l'on te fait, aucune modification n'a été apportée aux chapitres déjà publiés !

Est-ce que tu n'as pas eu le temps ou bien est-ce que tu n'as pas l'intention de les corriger ? Car dans ce cas, je ne vois pas trop l'utilité de passer des heures à te corriger si tu n'agis pas ensuite.

Ensuite, je pense que tu devrais passer plus de temps à te relire. Je pense que bien entendu tu le fais déjà, mais je pense que tu devrais te relire très attentivement.

Quand on écrit pour soi, on peut faire ce qu'on veut, mais lorsqu'on écrit et que l'on publie ses fics sur un site internet avec l'espoir qu'elles soient lues, il faut apporter un grand soin à ses histoires. Tu peux écrire ce que tu veux du point de vue scénaristique, et utiliser le style que tu veux... mais pour la grammaire et l'orthographe, c'est quand même autre chose.

Et puis, un chapitre publié sur ff.net, une fois que tu as publié le suivant, ne doit pas pour autant tomber dans l'oubli. Pendant que tu en seras au dixième chapitre, accompagnée par les lecteurs qui t'auront suivie depuis le début, il y en aura sans doute d'autres qui commenceront depuis le chapitre 1 et se retrouveront face aux fautes que tu n'auras pas corrigé. C'est un peu dommage.

La publication sur le net, contrairement à la publication sur papier a cet avantage qui est qu'on peut corriger son chapitre autant de fois que l'on veut ! C'est une chance immense !

Bien sûr, je suis mal placée pour te donner des conseils, je suis loin d'avoir autant de reviews que toi, et tous tes lecteurs ont l'air d'être très enthousiastes à chacun de tes chapitres.

Je te dis juste ça parce que.... J'aimerais que tous mes efforts de correction n'aient pas servi à rien.

Au fait, avant de terminer là ma "review", puis-je te demander un petit service ? Bien sûr, tu es libre de refuser.

J'aimerais beaucoup que la prochaine fois, tu postes ici des "fiches de personnage". Tu sais... pour chaque pilote de GW, tu nous fais une petite fiche avec :

- son nom
- la colonie où il est né
- sa rencontre avec son mentor
- sa rencontre avec chacun des pilotes
- son niveau de langage
- les mots qu'il emploie souvent
- entre 5 et 10 qualités qui expliquent son comportement dans ta fic (plus si tu as une idée précise du personnage)
- 5 défauts qui expliquent son comportement dans la fic (plus si tu as une idée précise du personnage)
- 5 choses/réactions qu'il ne pourrait JAMAIS avoir

Attention, ce ne sont pas des fiches sur la façon dont tu vois les pilotes de GW tels qu'ils sont dans la série, ce sont des fiches sur TES personnages.

C'est pour mieux les connaître et comprendre leurs réactions. Après tout, puisque ce sont les tiens, on ne peut pas leur reprocher d'être OOC. Mais ce sont malgré tout des personnages, donc leur personnalité doit être délimitée.

Donc j'aimerais savoir comment ils sont. Comme ça, j'arriverais à mieux les cerner, à les comprendre et j'arrêterais de me dire sans cesse en lisant ta fic : "Duo ne ferait jamais", "Duo ne penserait jamais ça", "Duo ne dirait jamais ça", etc.

Et puis des fois, ça peut aider...

Est-ce que ce serait possible ? J'espère que tu accepteras cette requêtes.

Bon courage pour la suite !

Sora.
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forum Petit Prince Index du Forum -> Œuvres diverses Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
trevorj :: theme by ~// TreVoR \\~
Traduction par : phpBB-fr.com